Prière Universelle du 20/09/2020

Prière Universelle du 20/09/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Voici venu le temps des vendanges. Présentons à Dieu les ressources de notre terre, qu’elles soient partagées de façon équitable entre tous avec persévérance.

« Personne ne nous a embauchés » regrettent les ouvriers de la dernière heure. Présentons à Dieu ceux qui peinent à trouver un travail.

« Chaque joue, je te bénirai » dit le psalmiste. Présentons à Dieu notre assemblée réunie aujourd’hui : les enfants de la catéchèse,les jeunes de l’aumônerie, tous les membres de nos mouvements.

Prière Universelle de reprise en partie de Prions En Église – Septembre 2020

Prière Universelle du 13/09/2020

Prière Universelle du 13/09/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Aujourd’hui Seigneur Jésus, tu nous apprends à pardonner sans compter. Que tous les membres de ton Eglise n’oublient jamais cet enseignement.

Oh Jésus donne nous la force de vivre ta miséricorde

Aujourd’hui Seigneur Jésus, les violences de tout genre sont de plus en plus présentes dans nos cités. Des personnes font leurs lois au détriment du vivre ensemble. Inspire nos dirigeant pour qu’ils trouvent des moyens pour que la fraternité revienne dans notre pays.

Oh Jésus donne nous la force de vivre ta miséricorde

Aujourd’hui Seigneur Jésus, dans nos vies, nous ne savons plus te reconnaître dans ceux qui sont dans le besoin. Ouvre nos cœurs afin que nous osions aller les voir. Pour que nous et elles vivent pour toi Seigneur.

Oh Jésus donne nous la force de vivre ta miséricorde

Aujourd’hui Seigneur Jésus, notre paroisse de Soisy-Andilly recommence à revivre après cette période troublée. Que nous continuions à faire attention aux autres.

Oh Jésus donne nous la force de vivre ta miséricorde

Dimanche 13 septembre 2020 – Homélie

Dimanche 13 septembre 2020 – Homélie

24ème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Combien de fois dois-je lui pardonner ? »

Aujourd’hui, dans l’Évangile, Pierre consulte Jésus sur un sujet très concret qui suit hébergé dans le cœur de beaucoup de personnes : il demande par la limite du pardon. La réponse consiste en ce que la dite limite n’existe pas :

Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept

Mt 18, 22

Pour expliquer cette réalité, Jésus emploie une parabole. La question du roi centre le sujet de la parabole :

Ne devais-tu pas aussi compatir à ton compagnon, de la même façon que j’ai compati à toi ?

Mt 18, 33

Le pardon est un don, une grâce qui procède de l’amour et la miséricorde de Dieu. Pour Jésus, le pardon n’a pas de limites, chaque fois que le repentir est sincère et véridique. Mais il exige ouvrir le cœur à la conversion, c’est-à-dire, agir avec les autres selon les critères de Dieu.

Le grave péché nous écarte du Dieu (cf. « Catéchisme de l’Église Catholique » n. 1470). Le véhicule ordinaire pour recevoir le pardon de ce grave péché de la part du Dieu est le sacrement de la Pénitence, et l’acte du pénitent que la couronne est la satisfaction. Les propres œuvres qui manifestent la satisfaction sont le signe de l’engagement personnel — que le chrétien a assumé devant Dieu — de commencer une nouvelle existence, en réparant dans le possible les dommages causés au prochain.

Il ne peut pas y avoir un pardon du péché sans un genre de satisfaction, dont la fin est :

  1. Éviter de glisser vers d’autres plus graves péchés ;
  2. Repousser le péché (puisque les peines satisfaisantes sont comme un frein et font le pénitent plus prudent et vigilant) ;
  3. Enlever avec les actes vertueux les habitudes mauvaises contractés avec le mal vivre ;
  4. Assimiler à Christ.

A M E N

Père Maguimey

Dimanche 30 août 2020 – Homélie

Dimanche 30 août 2020 – Homélie

XXIIème dimanche du temps 2020 – Année A

« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »

Aujourd’hui, nous contemplons Pierre – figure emblématique, un grand témoin et maître de la foi – comme un homme en chair et en os, avec ses défauts et faiblesses comme chacun de nous. Il faut remercier les évangélistes de nous avoir présenté les personnalités des premiers disciples de Jésus avec beaucoup de réalisme. Pierre qui fait la profession de foi par excellence comme nous l’avons vu dans l’Évangile XXI et qui mérite un grand éloge de la part du Seigneur ainsi que la promesse d’autorité suprême au sein de l’Église (cf. Mt 16, 16-19) reçoit cette fois-ci une sévère réprimande de la part de Jésus, car en effet, sur le parcours de la foi, il a encore beaucoup à apprendre :

Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes

Mt 16, 23

Entendre la réprimande que Jésus fait à Pierre nous donne une bonne motivation pour faire un examen de conscience sur notre façon d’être chrétiens. Sommes-nous vraiment fidèles aux enseignements de Jésus ? Au point de penser réellement comme Dieu, ou est-ce que nous façonnons nos pensées et critères en fonction de ceux du monde ? Tout au long de l’histoire, les fils de l’Église sont tombés dans la tentation de penser à la manière du monde, de s’appuyer sur les richesses matérielles, de chercher avec ardeur le pouvoir politique et le prestige social, et parfois les intérêts mondains les motivent plus que l’esprit de l’Évangile. Face à cela, la question revient :

Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paye de sa vie ?

Mt 16, 26

Après avoir mis les choses au point, Jésus nous apprend ce que penser comme Dieu veut dire : aimer, avec tout ce que cela comporte comme renoncement de soi pour le bien du prochain. C’est pour cela que le chemin pour suivre le Christ passe par la croix. C’est un chemin de tendresse car « avec la présence d’un ami et capitaine aussi bon que Jésus, qui s’est mis à l’avant-garde de la souffrance nous pouvons tout endurer : Il nous aide et nous encourage, Il ne nous fait jamais défaut, Il est un vrai ami » (Ste Thérèse d’Avila). Et, quand la croix est symbole d’amour sincère elle devient lumineuse et symbole de salut.

A M E N

Père Maguimey

Dimanche 23 Août 2020 – Homélie

Dimanche 23 Août 2020 – Homélie

XXIème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Pour vous, qui suis-je ? »

Chers frères et sœurs, fils et filles bien aimés de Dieu,

Le choc est grand d’entrer dans les textes de ce dimanche par cette phrase : « Je vais te chasser de ton poste, t’expulser de ta place ». Venant de Dieu une telle déclaration, il y a de quoi être déboussolé, nous qui imaginons que la miséricorde de Dieu est tellement insondable et infinie au point où il lui est impossible de nous retirer la grâce qu’il nous a donnée. S’il est certain que Dieu, après avoir fait un don à l’homme ne saurait le lui retirer parce qu’il n’agit pas à la manière des hommes, il est aussi vrai que la grâce est accordée pour une mission. Et dans cette vision divine, lorsque la mission n’est pas accomplie selon le plan de Dieu, ce dernier soucieux de sauver l’humanité, suscite un autre pour réaliser son plan.  C’est la scène à laquelle nous assistons dans cette première lecture. Shebna n’est plus digne de la place qu’il occupe. Dieu choisit alors Eliyaquim pour le remplacer. Celui qui est remplacé perd tout, absolument tout. Tous les signes de ses attributs sont remis à Eliyaquim : tunique, écharpes ainsi que ses pouvoirs, ce dont il est pourvu pour agir efficacement. Le chef indigne a été arraché et chassé.

En méditant sur ce texte, nous devons tous faire attention à la manière dont nous gouvernons, dont nous exerçons nos responsabilités chacun selon son domaine, nous qui prenons des décisions sans appel. L’œuvre qui est l’édification du règne de Dieu dans nos patries, dans nos entreprises, dans nos familles, dans nos paroisses partout où chacun de nous exerce une parcelle de responsabilité est une œuvre gigantesque. L’on ne saurait alors l’accomplir à sa manière à soi. Qui doit en assumer la responsabilité doit avoir la droiture, la rectitude, l’humilité et la crainte de Dieu. Eliyaquim le nouvel élu, préfigurant le Christ, aura la disposition spirituelle et morale pour diriger un peuple, pour l’engendrer et l’insérer dans la fidélité à Dieu et dans le bonheur.

L’Évangile nous révèle l’héritier du trône de David. Il ne sera pas chassé puisque son règne est éternel. Il est la concrétisation et la manifestation de l’amour infini du Père pour l’humanité. La révolution qu’il introduit dans le monde n’est pas celle de la suprématie à la manière du monde. Elle n’est pas le triomphe d’un groupe ou d’une personne sur les autres. Jésus vient rendre Dieu présent en chaque homme et nous donner les moyens de triompher dans la lutte du bien contre le mal. Faisant le point de sa mission, il pose une question à ses disciples : « au dire des gens qui est le Fils de l’homme ? » Face à la diversité des réponses liées à des personnages de l’Ancien Testament et ne voulant pas que son identité soit ensevelie dans les décombres de l’histoire, Jésus repose la question directement à ses disciples comme à chacun de nous aujourd’hui : « pour vous, qui suis-je ? » Pierre donne la réponse la plus probante qui jaillit de son expérience avec le Christ et révèle la perspicacité spirituelle de la vision qu’il a du Fils de l’homme.

Fils et filles bien aimés de Dieu, dans notre monde où pullulent des gens improvisés pasteurs pour parler de Jésus, un monde où l’évangile de la prospérité et du bonheur est annoncé sans aucune référence à la croix, à chacun de nous le Seigneur pose la même question : « pour vous qui suis-je ? » Il ne s’agira pas de donner seulement une réponse catéchétique mais plutôt et surtout une réponse qui découlera de notre expérience de foi. Plaise à Dieu que la nôtre entre dans le sillage tracé par l’apôtre Pierre qui vient d’être investi comme Eliyaquim dans la première lecture. Pierre devient le chef de cette institution divine que rien ne peut détruire. Satan, ses disciples et la part de connivence qu’il trouve en chacun de nous ne saurait faire chavirer l’Église.

Daigne le Seigneur nous donner la grâce d’être à l’écoute de son Église pour que notre vie soit une réponse à cette question qu’il nous pose : « Pour vous, qui suis-je ? »

A M E N

Père Pascal

Prière Universelle du 09/08/2020

Prière Universelle du 09/08/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Nos frères libanais souffrent énormément en ce moment. Nous avons tous vu sur les réseaux sociaux ou dans les journaux les explosions et les répercussions dramatiques de celles ci.Seigneur, envoie ton Amour sur tous nos peuples. Aide le peuple libanais à continuer à croire en ton espérance et accueilles tous ces morts dans ton Royaume.

Seigneur nous te prions

En cette période estivale permet à ton Eglise de se ressourcer et de rester unie et forte grâce à la prière. Aide nous à nous isoler sur cette montagne … plus près de Toi.

Seigneur nous te prions

Certains sont partis en vacances, d’autres y sont ou y seront et certains ne partiront pas ou pas aussi loin que prévu. Néanmoins, permets nous d’être des missionnaires de ton Amour ici ou ailleurs, dans notre quotidien comme dans l’exceptionnel.

Seigneur nous te prions

Avec la chaleur et les vacances des uns ou des autres, rends nous attentif aux personnes les plus fragiles de notre entourage : une personne âgée, un parent seul, un enfant malade … et donnes nous les mots et les gestes pour être plus proches sans envahir.

Seigneur nous te prions

Prière Universelle du 02/08/2020

Prière Universelle du 02/08/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Pour l’Église, qu’elle proclame inlassablement ta Parole, source de vie et d’espérance pour tous les hommes.

Seigneur, nous te prions.

Pour les responsables politiques, qu’ils gouvernent avec sagesse pour sauvegarder la paix, la justice, et protéger la vie.

Seigneur, nous te prions.

Pour tous ceux qui souffrent de maladie, de la séparation, d’isolement et de précarité, qu’ils trouvent courage et réconfort dans l’engagement et le service de leurs frères chrétiens.

Seigneur, nous te prions.

Pour notre communauté, ceux qui prennent des vacances et ceux qui restent, qu’ils sachent s’émerveiller, dans ce temps de repos, de découvertes et de rencontres, devant les signes de l’amour du Christ.

Seigneur, nous te prions.

Dimanche 2 Août 2020 – Homélie

Dimanche 2 Août 2020 – Homélie

XVIIIème dimanche ordinaire – Année A

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Frères et sœurs, depuis plus de trois dimanches nous méditons les paraboles de Jésus où il nous fait comprendre la réalité du royaume des cieux comparable à un semeur, à une graine de moutarde, à un trésor caché, à une perle précieuse, et à un filet qu’on jette à la mer.

Aujourd’hui, Jésus poursuit cette annonce du royaume en enseignant les foules nombreuses venues pour l’écouter. Dans cette annonce, Jésus a eu pitié des foules parce qu’elles n’ont rien à manger et il sollicite l’apport des Apôtres. « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Jésus veut associer les Apôtres à combler la faim de cette foule de gens venus se nourrir de sa parole. Il ne se contente pas de nourrir de la parole, mais va les nourrir du pain qui rassasie les corps pour ne pas qu’ils défaillent sur la route. Souvenez-vous des vœux que nous échangions entre nous au premier Janvier. Une bonne santé, mais aussi la paix et la justice. On se souhaitait de garder confiance et espérance pour la nouvelle année. A travers tous ces vœux que nous échangeons, nous discernons facilement ce dont les gens ont faim autour de nous : faim d’espérance, comme cette foule que Jésus nourrit, faim de retrouver de vraies raisons de vivre, de retrouver le goût et la joie de vivre. Alors qu’attendent-ils ces gens, cette foule affamée que Jésus nourrit ? Qu’attendent-ils de nous aujourd’hui ? Pas tellement des préoccupations dogmatiques sur ce qu’il faut croire ! Ce que les gens attendent de nous chrétiens aujourd’hui, c’est que nous leur redonnions le goût de vivre, le courage et l’espérance au milieu des tâches quotidiennes, même dans les moments de détresse et d’angoisse comme ceux que nous venons de vivre avec cette pandémie, ce que les gens attendent de nous chrétiens, c’est le pain de l’amitié, le pain du courage et de la joie, le pain du sourire, le pain de la fraternité et de l’écoute mutuelle, ils attendent que nous les aidions à découvrir la joie d’aimer, la joie du partage et l’entraide, la joie du pardon et de la réconciliation, la joie du savoir vivre ensemble, même entre les gens très différents les uns les autres. « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » nous dit Jésus. Oui, le récit de la multiplication des pains nous engage personnellement avec Jésus dans cette quête de la compassion pour le service de nos frères, car si Jésus est venu vivre avec nous une vie d’homme comme la nôtre, ce n’est pas simplement pour nous distribuer de quoi manger, mais c’est pour répondre à nos faims humaines les plus profondes, c’est pour répondre aux questions essentielles de la vie au milieu de tout ce qui nous bouleverse, et Jésus nous dit aujourd’hui à chacun de nous : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Répondez vous-mêmes à leurs attentes, à leur faim.

Et comment cela ? Soyez vous-mêmes, par votre manière de vivre, les signes d’espérance et de courage au milieu de vos tâches quotidiennes. Soyez vous-mêmes les signes de la Bonne Nouvelle que Jésus vous a apportée et dont vous vivez vous-mêmes. Oui frères et sœurs, c’est notre foi en Dieu et en Jésus Christ qui alimente sans cesse en nous le goût de vivre, la joie de vivre, il faut que ça se voit et que votre esprit de charité et de solidarité redonne confiance à ceux qui sont seuls, à ceux qui sont découragés ou déçus, il faut qu’ils reconnaissent à travers vous chrétiens les signes que Dieu est là tout prêt, et qu’il les aime.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Les gens d’aujourd’hui et ceux du temps des Apôtres ont faim d’aimer et d’être aimé, ils ont faim d’être reconnus dans leur dignité d’hommes et de femmes, ils ont soif de découvrir la source invisible qui fait jaillir en nous la joie de vivre.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Comme jadis à ses Apôtres, Jésus nous dit de répondre aux attentes de toutes ces personnes qui sollicitent notre solidarité et notre soutien dans un monde où tout est individuel. Alors obéissons à la parole de Dieu, non seulement nous donnons, mais nous partageons le pain de vie qu’est le Christ, car rien ne pourra nous séparer de lui, lui, le pain qui se donne par amour.

Alors sommes-nous prêts à collaborer avec Jésus pour nourrir par la parole ceux qui sont affamés spirituellement et qui cherchent un sens à leur vie ? Sommes-nous prêts à donner à manger à ceux qui ont faim matériellement en venant à leur aide par notre solidarité et notre fraternité ?  Beaucoup l’ont fait durant cette période de pandémie en nourrissant et en se rendant proches de ceux qui souffrent.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Que cette parole du Christ nous interpelle et nous incite à être plus solidaires et plus fraternels entre nous, en étant sensibles à ceux qui souffrent spirituellement et matériellement dans notre communauté. Soyons les uns pour les autres les signes d’espérance pour relever, soutenir et compatir, comme le Christ l’a fait avec cette foule de gens il y a de cela 2000 ans. Ayons ce regard du Christ compatissant à l’égard de toute personne créée à l’image et la ressemblance de Dieu, à  lui la gloire pour les siècles des siècles.

A M E N

Prière Universelle du 19/07/2020

Prière Universelle du 19/07/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Seigneur, Que notre gouvernement et nos municipalités, en ce temps de congé, se ressourcent et méditent. Que l’Esprit Saint descende sur chacun d’eux, sous une forme ou une autre, pour qu’ils guident le peuple vers des jours meilleurs.

Seigneur nous te prions.

Seigneur, Toi qui prend soin de toute chose, protège et aide chacun de tes serviteurs dans ton Eglise. Qu’ils délivrent ton message d’amour sereinement sans persécution et sans haine.

Seigneur nous te prions.

Seigneur, Permet à chacun de nous de trouver le bon grain en nous pour que nous le semions dès la rentrée … pour que tous ensemble nous puissions en récolter les fruits chaque jour.

Aide nous à grandir malgré cet ivraie qui pousse à nos côtés.

Seigneur nous te prions.

Dimanche 19 juillet 2020 – Homélie

Dimanche 19 juillet 2020 – Homélie

XVIème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient qu’il y a de l’ivraie ? Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. »

Frères et sœurs, après la parabole de la semence que nous avons méditée dimanche dernier, voici celle du bon grain et de l’ivraie. Jésus y compare le royaume de Dieu à un champ de blé dans lequel les mauvaises herbes, l’ivraie, croissent à côté de bon grain, le mal et le bien.

En effet, à travers cette parabole, nous constatons qu’autour de nous et en nous, sont mêlés le bien et le mal. L’attitude à adopter devant ces deux réalités du bien et du mal, c’est celle de Dieu qui laisse grandir l’un à côté de l’autre jusqu’au temps de la moisson, le bon grain et l’ivraie. Et cette attitude de Dieu, c’est la compréhension, la patience et la confiance. « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. » L’auteur du livre de la Sagesse nous dit que Dieu juge avec indulgence et qu’il gouverne avec beaucoup de ménagement, car il offre toujours une occasion de repentir pour celui qui se tourne vers lui. Cette attitude de compréhension, de patience et de confiance de Dieu à l’égard de tout doit nous servir pour que nous sachions comprendre, pour patienter à l’égard de ceux qui nous font souffrir ou qui commettent le mal autour d’eux. La parabole du bon grain et de l’ivraie symbolise le bien et le mal qui cohabitent. C’est une réalité ancrée dans notre vie quotidienne, et faire preuve de patience et de compréhension n’est pas donné à tous.

En effet les serviteurs qui découvrent l’ivraie en train de germer demandent au maître de débarrasser le sol de cette ivraie parasite qu’est le mal, mais le maître répond : « laissez-les poussez ensemble jusqu’à la moisson. »

Oui, nous pourrions, nous aussi, nous reconnaître dans ces serviteurs zélés, écarter ceux qui ne semblent pas répondre à nos critères, aux normes de l’Eglise, plus attentifs à fustiger le mal, plus rapide à dénoncer le mal, ce qui ne va pas, plus facile à juger au lieu d’aimer, plus facile à voir le mal chez l’autre, et nous oublions parfois qu’il y a en nous l’ivraie, c’est-à-dire le mal aussi bien que le bon grain, c’est-à-dire le bien, car le bien et le mal cohabitent ensemble en nous, et c’est dans ce sens que Dieu dit : « Laissez-les pousser ensemble. » En effet, tous les jours nous rencontrons des hommes qui œuvrent pour le bien, mais hélas d’autres pour le mal ; ce ne sont pas les exemples qui nous manquent. A travers cette parabole du bon grain et de l’ivraie, Jésus nous invite à prendre conscience de cette réalité du bien et du mal dans le monde, mais Dieu nous a donné la liberté de choisir de faire le bien ou de faire le mal et ne soyons pas étonnés de cette coexistence du bien et du mal dans notre monde, car le choix revient à chacun de nous à cause de la liberté que Dieu nous a donnée.

En écoutant la parabole de bon grain et de l’ivraie, ne nous décourageons pas dans la poursuite à faire le bien pour les autres, et que le mal que font certains ne nous poussent pas à abdiquer, pour juger ou pour condamner, mais à avoir cette compréhension et cette patience de Dieu pour lutter de toutes nos forces pour que règnent la justice, la paix et l’entente entre les hommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Demandons au Seigneur en ce jour de nous donner son Esprit afin que le bon grain, le bien, soit toujours dominant en nous, car le royaume de Dieu est une petite semence qui doit grandir, une espérance qui doit se transmettre. Mais que l’ivraie, le mal, ne l’emporte pas sur le bon grain, le bien. Oui, le bien triomphera toujours sur le mal. Imitons la patience de Dieu dans notre vie communautaire, familiale, pour faire triompher le bien qui est dans chaque personne. Que cette parabole de ce jour nous aide à nous départir du mauvais pour revêtir nos cœurs de ce qui est bon en nous et que le Seigneur nous délivre de l’ivraie, le mal, pour semer en nous le bon grain pour le service de nos frères.

A M E N