La découverte de l’Abbaye de Sénanque

L’Abbaye de Sénanque est située sur la commune de Gordes dans le Vaucluse, c’est l’une des 3 « sœurs » cisterciennes de Provence avec Silvacane et le Thoronet.

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Qu’on vienne de Gordes ou de Vénasque, la route est sinueuse et juste assez large pour se croiser, elle défile à travers un paysage de montagne à la fois minéral et boisé, proche de ce que l’on voit dans les Alpes du Sud : c’est évident le Mont Ventoux n’est pas loin ! Et alors qu’on ne s’y attend pas, elle apparaît, oohh quel choc, elle est là majestueuse dans son écrin de nature sauvage. Plantée devant l’entrée de l’abbaye, tout en admirant les bâtiments, mes pensées vagabondent. Je comprends le choix du lieu fait, il y a presque 9 siècles en 1148, par les premiers cisterciens venant de Mazan en Ardèche. Tout est là pour assurer le respect rigoureux et quotidien de la Règle de Saint Benoît « Ora et labora » et vivre en « Pauvres du Christ » comme se définissent les cisterciens : 

  • L’isolement propice à la prière, 
  • Et pour le travail : la terre pour produire le pain quotidien, l’extraction de la pierre pour bâtir le sanctuaire à la gloire de Dieu.

Mais :

  • Quelle audace de venir jusque là, à pied, dans une contrée inconnue sans savoir probablement où cela les menait,
  • Combien, les débuts durent être difficiles, vivre la Règle de Benoît dans ce lieu perdu, traversé par le torrent de la Sénancole, où tout était à construire … 
  • Quelle foi, quelle quête d’absolu animait donc ces hommes, pour que jour après jour et, pierre après pierre, ils parviennent à élever cet ensemble architectural qui tout en s’adaptant aux fantaisies du terrain respecte au plus près le plan des abbayes cisterciennes ?

Je ressens aussi un étrange sentiment, ici, les bâtiments aux murs et aux toits gris, un peu austères, dégagent une atmosphère de sérénité, de douceur. Ici, tout semble paisible. Et le souvenir d’une phrase du livre de Jean Raspail, l’Anneau du pêcheur, me revient, je vous en livre un extrait : « … il ne fallait chercher d’autre explication à cette surprenante sérénité que ces centaines de prêtres-moines qui s’étaient succéder presque sans interruption en ces lieux depuis dix siècles et y avaient célébrer des milliers et des milliers de messes qui formaient une couronne de grâces divines d’une densité presque palpable ». Et dans toute sa tranquillité et son calme, Sénanque resplendit de vie ! Oui la petite communauté des moines (seulement 6) garde cette abbaye vivante et animée. Les moines rattachés à l’abbaye de Lerins prient ( 7 offices et 2 lectures spirituelles chaque jour), cultivent le lavandin dont ils vendent les produits dérivés, accueillent le visiteur d’une heure (visites libres ou guidées par des laïcs) ou le pèlerin de quelques jours dans l’hôtellerie attenante et bien sûr ouvrent une boutique qui propose de nombreux produits monastiques, il faut des rentrées financières pour permettre à Sénanque de poursuivre son histoire.

Marie-Emmanuèle P.

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Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière,
Que ta lumière, dans tout son éclat,
Nous pénètre jusqu’ au plus profond de nous.
Qu’elle nous indique la direction du chemin d’amour et de paix
Que tu souhaites nous voir prendre et qui conduit vers Toi.
Notre Père qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté, ton amour et ta paix
Soient sur la Terre comme ils sont au Ciel.
Donne-nous en permanence,
Par le pain quotidien,
La force du corps et l’énergie nécessaire
Pour rayonner l’amour que tu nous portes,
Pour partager ce trésor de Foi, d’Espérance et d’Amour
Que tu nous confies,
Pour vivre l’humilité, la générosité du pardon et la réconciliation.
Que nous sachions pardonner
Comme Toi tu nous pardonnes.
Pour cela aide-nous à trouver le chemin du pardon et de la réconciliation,
Aide-nous aussi à lutter contre toute tentation
Et délivre-nous du mal passé, présent et à venir
Car à Toi le règne, la puissance et la gloire pour l’éternité.

Amen !

Bernard Hance
Dimanche 2 Août 2020 – Homélie

Dimanche 2 Août 2020 – Homélie

XVIIIème dimanche ordinaire – Année A

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Frères et sœurs, depuis plus de trois dimanches nous méditons les paraboles de Jésus où il nous fait comprendre la réalité du royaume des cieux comparable à un semeur, à une graine de moutarde, à un trésor caché, à une perle précieuse, et à un filet qu’on jette à la mer.

Aujourd’hui, Jésus poursuit cette annonce du royaume en enseignant les foules nombreuses venues pour l’écouter. Dans cette annonce, Jésus a eu pitié des foules parce qu’elles n’ont rien à manger et il sollicite l’apport des Apôtres. « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Jésus veut associer les Apôtres à combler la faim de cette foule de gens venus se nourrir de sa parole. Il ne se contente pas de nourrir de la parole, mais va les nourrir du pain qui rassasie les corps pour ne pas qu’ils défaillent sur la route. Souvenez-vous des vœux que nous échangions entre nous au premier Janvier. Une bonne santé, mais aussi la paix et la justice. On se souhaitait de garder confiance et espérance pour la nouvelle année. A travers tous ces vœux que nous échangeons, nous discernons facilement ce dont les gens ont faim autour de nous : faim d’espérance, comme cette foule que Jésus nourrit, faim de retrouver de vraies raisons de vivre, de retrouver le goût et la joie de vivre. Alors qu’attendent-ils ces gens, cette foule affamée que Jésus nourrit ? Qu’attendent-ils de nous aujourd’hui ? Pas tellement des préoccupations dogmatiques sur ce qu’il faut croire ! Ce que les gens attendent de nous chrétiens aujourd’hui, c’est que nous leur redonnions le goût de vivre, le courage et l’espérance au milieu des tâches quotidiennes, même dans les moments de détresse et d’angoisse comme ceux que nous venons de vivre avec cette pandémie, ce que les gens attendent de nous chrétiens, c’est le pain de l’amitié, le pain du courage et de la joie, le pain du sourire, le pain de la fraternité et de l’écoute mutuelle, ils attendent que nous les aidions à découvrir la joie d’aimer, la joie du partage et l’entraide, la joie du pardon et de la réconciliation, la joie du savoir vivre ensemble, même entre les gens très différents les uns les autres. « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » nous dit Jésus. Oui, le récit de la multiplication des pains nous engage personnellement avec Jésus dans cette quête de la compassion pour le service de nos frères, car si Jésus est venu vivre avec nous une vie d’homme comme la nôtre, ce n’est pas simplement pour nous distribuer de quoi manger, mais c’est pour répondre à nos faims humaines les plus profondes, c’est pour répondre aux questions essentielles de la vie au milieu de tout ce qui nous bouleverse, et Jésus nous dit aujourd’hui à chacun de nous : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Répondez vous-mêmes à leurs attentes, à leur faim.

Et comment cela ? Soyez vous-mêmes, par votre manière de vivre, les signes d’espérance et de courage au milieu de vos tâches quotidiennes. Soyez vous-mêmes les signes de la Bonne Nouvelle que Jésus vous a apportée et dont vous vivez vous-mêmes. Oui frères et sœurs, c’est notre foi en Dieu et en Jésus Christ qui alimente sans cesse en nous le goût de vivre, la joie de vivre, il faut que ça se voit et que votre esprit de charité et de solidarité redonne confiance à ceux qui sont seuls, à ceux qui sont découragés ou déçus, il faut qu’ils reconnaissent à travers vous chrétiens les signes que Dieu est là tout prêt, et qu’il les aime.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Les gens d’aujourd’hui et ceux du temps des Apôtres ont faim d’aimer et d’être aimé, ils ont faim d’être reconnus dans leur dignité d’hommes et de femmes, ils ont soif de découvrir la source invisible qui fait jaillir en nous la joie de vivre.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Comme jadis à ses Apôtres, Jésus nous dit de répondre aux attentes de toutes ces personnes qui sollicitent notre solidarité et notre soutien dans un monde où tout est individuel. Alors obéissons à la parole de Dieu, non seulement nous donnons, mais nous partageons le pain de vie qu’est le Christ, car rien ne pourra nous séparer de lui, lui, le pain qui se donne par amour.

Alors sommes-nous prêts à collaborer avec Jésus pour nourrir par la parole ceux qui sont affamés spirituellement et qui cherchent un sens à leur vie ? Sommes-nous prêts à donner à manger à ceux qui ont faim matériellement en venant à leur aide par notre solidarité et notre fraternité ?  Beaucoup l’ont fait durant cette période de pandémie en nourrissant et en se rendant proches de ceux qui souffrent.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Que cette parole du Christ nous interpelle et nous incite à être plus solidaires et plus fraternels entre nous, en étant sensibles à ceux qui souffrent spirituellement et matériellement dans notre communauté. Soyons les uns pour les autres les signes d’espérance pour relever, soutenir et compatir, comme le Christ l’a fait avec cette foule de gens il y a de cela 2000 ans. Ayons ce regard du Christ compatissant à l’égard de toute personne créée à l’image et la ressemblance de Dieu, à  lui la gloire pour les siècles des siècles.

A M E N

Dimanche 28 Juin 2020 – Homélie

Dimanche 28 Juin 2020 – Homélie

XIIIème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Qui vous accueille, m’accueille, et celui qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé. »

Frères et sœurs, en ce treizième dimanche, il est spécialement question d’accueil que tout homme, toute femme doit réserver à chaque personne quelque soit son origine, sa race ou sa religion. « Qui vous accueille, m’accueille. » Oui nous découvrons l’accueil spontané à travers cette femme dans la première lecture où elle reçoit le prophète Elisée. Et nous admirons sa délicatesse qui se met au service d’Elisée en lui ouvrant la porte de sa maison. «Faisons-lui une petite chambre sur la terrasse. » Cette femme nous dévoile l’hospitalité de l’accueil, un accueil discret et désintéressé accompagné de multiples services. Et c’est dans ce contexte que Jésus nous dit dans l’évangile que nous venons d’entendre : « qui vous accueille m’accueille et qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. »

Accueillir avec tout ce que le mot implique de don de soi, de renoncement, d’ouverture aux autres, de délicatesse, c’est courir et vivre une aventure, car on ne peut pas savoir par avance où cela nous mènera. L’accueil, c’est l’aventure de l’amour, c’est être véritablement disciple du Christ en accueillant comme lui. Il y a l’accueil à la porte comme cette femme à l’endroit d’Elisée, accueille discret et désintéressé : « Faisons-lui une petite chambre. » Oui, accueillir c’est donner et se donner, c’est savoir renoncer à ses aises, à sa tranquillité, à son confort, pour se consacrer aux autres. Un tel don ne peut se réaliser que sous la motion du cœur, il prend tout son sens que s’il est l’expression de l’amour le plus pur et le plus désintéressé. Et c’est de cet accueil que le Christ nous invite à faire et à pratiquer vis-à-vis de nos frères.

Oui, frères et sœurs, au moment où nous nous préparons à aller en vacances, où nous serons amener à accueillir d’autres personnes dans nos familles, l’attitude de la femme qui accueille Elisée et la recommandation de Jésus à ses disciples à accueillir toute personne, nous interpellent.

Comment allons-nous accueillir ces personnes que nous aurons à rencontrer ? Allons-nous accueillir ceux et celles avec qui je m’entends ? Ou plutôt ouvrir ma porte à toute personne qui frappera, comme cette femme avec Elisée, pour partager et servir l’autre avec amour comme le Christ l’a fait en ce mettant au service de tout homme. Alors quelle sera pour chacun et chacune de nous notre hiérarchie de valeurs pour nos vacances dans le service que je peux rendre à toute personne. Voilà ce à quoi la liturgie de ce treizième dimanche nous invite : accueillir en étant véritablement disciple du Christ, en acceptant de nous détacher de nous-mêmes pour faire place aux autres avec amour et charité, en ouvrant notre cœur à l’autre comme cette femme qui ouvre la porte de sa maison au prophète Elisée. « Qui vous accueille, m’accueille. » Ouvrons nos portes de nos maisons et de nos cœurs à celui qui frappera durant ce temps de vacances pour partager la joie de vivre, la joie de donner et de recevoir, en manifestant notre hospitalité comme cette femme en vue de recevoir des grâces abondantes pour être prêts à suivre le Christ sur le chemin du don total aux autres, en le préférant à tout pour être digne de lui, qui vit avec le Père et l’Esprit-Saint pour les siècles des siècles.

A M E N

Dimanche 14 juin 2020 – Homélie

Dimanche 14 juin 2020 – Homélie

Dimanche du Saint Sacrement- Année A

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donne, c’est ma chair donnée pour la vie du monde. »

Frères et sœurs, la fête que nous célébrons en ce jour marque la fin des festivités de Pâques : fête du corps et du sang du Christ, communément appelée le Saint Sacrement, rendant présent le Christ sous les espèces du pain et du vin, en son corps et son sang donnés pour la vie du monde, en particulier pour ceux qui croient en lui comme nous qui sommes rassemblés en ce jour. Nous célébrons le sacrement de la présence du Christ. L’Eglise nous invite à considérer l’Eucharistie comme source et sommet de notre foi chrétienne où le christ se donne à nous comme nourriture de nos âmes. « Je suis le pain de la vie, qui mange de ce pain vivra éternellement. » Après avoir célébré dimanche dernier dans une même fête la Sainte Trinité où il nous est révélé que Dieu Trinité Père, Fils et Esprit-Saint n’est pas solitaire, mais communion d’amour, par cette fête du Saint Sacrement nous fêtons la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, en son corps et en sang qui nourrissent et fortifient nos âmes pour nous rendre participants de la vie du Père : « qui mange de ce pain et boit de mon sang aura la vie, ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson » nous dit Jésus Christ. Et nous savons, quand Jésus avait prononcé ces paroles, beaucoup de ses disciples l’ont abandonnés. Il se tourne vers ses Apôtres et leur dit : « Et vous, voulez-vous partir aussi ? » Et Pierre de répondre : « A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle. » Oui Jésus, par son corps livré et son sang versé, est pour nous nourriture de vie éternelle.

L’Eucharistie, sacrement de la présence du Christ, source et sommet de notre foi. L’Eucharistie, sacrement de l’amour qui nous unit au Christ. « Qui mange de ce pain vivra par moi.» Ainsi, à la communion, nous venons nous nourrir de cette présence vivante en recevant l’hostie. Ainsi l’Apôtre Paul dira : « le pain que nous rompons n’est-il pas communion au corps du Christ ? » Oui Jésus se rend présent, non seulement dans l’hostie que nous recevons, mais en chacun de nous, car c’est nous-même que Jésus veut transformer par la communion. C’est nous-même qu’il vient remplir de sa présence, c’est nous-même qu’il veut de vrais enfants de Dieu à l’image de ce qu’il est lui-même. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi et moi je demeure en lui. » Alors, frères et sœurs, sommes-nous attentifs à cette présence du Christ qui se donne à nous par son corps livré et son sang versé ? Quelle place accordons-nous à l’Eucharistie ? Durant ce temps de confinement, beaucoup de chrétiens ont exprimé ce manque de recevoir le corps du Christ, car le fait de ne pas communier au corps du Christ a pesé dans leur vie. Ils affirment qu’en recevant le corps du Christ, une force les soutient dans leur foi et le fait de se priver est une souffrance. Ainsi ces chrétiens montrent l’importance de la participation à l’Eucharistie, qui est pour eux un acte d’amour où le Christ se donne comme pain de vie.

En célébrant cette fête du Saint Sacrement en ce jour, interrogeons-nous. Quelle place accordons-nous à la participation à l’Eucharistie ? Nous avons remarqué que cela nous a manqué durant la période de confinement, alors cultivons dans notre vie de foi cet amour de l’Eucharistie où le Christ se donne à nous. Laissons-nous nous remplir de sa vie pour que nous aimions comme lui, pour que nous vivions comme lui dans l’amour et le don de nous-mêmes aux autres, dans l’accueil et le pardon, dans le partage et l’amitié à l’égard de tous. Que l’Eucharistie de cette fête nous fasse entrer dans ce mouvement du don total de l’adoration eucharistique et nous fasse découvrir la présence du Christ au milieu de nous, lui qui est pain vivant donné en nourriture pour la vie éternelle, qui est uni au Père et au Fils pour les siècles des siècles.

A M E N

Le Père Joseph et sa paroisse … ça avance !

Le Père Joseph et sa paroisse … ça avance !

Père Joseph pense à nous donner quelques nouvelles de temps en temps … bon, comme vous le verrez il a beau temps … lui !!! Mais surtout, tout le monde travaille à rénover les lieux !

Je vous livre quelques photos et explications :

L’école était un jardin d’enfants qui n’a pas connu un grand succès. Avant mon arrivée, elle n’était plus fonctionnelle. Et les travaux que vous avez vu consiste à en faire des modifications pour en faire un petit habitat pour le prêtre que je suis.
Les repas sont offerts par les familles. Ce sont ces bols autour desquels nous sommes.
Les revenues des populations sont très faibles pour la réalisation du projet. Toutefois les gens ont apporté leur contribution financières comme matérielles. J’ai fait appel à un cousin maçon qui bénévolement participe aux travaux et les gens que vous voyez au tour de lui sont des fidèles.
L’église : elle a été construite en 1989. Elle est aujourd’hui a un état de délabrement. Quelques poteaux qui tiennent la structure ont connu un éclatement. Et nous comptons les reprendre.
L’église et l’école sont sur un terrain d’un hectare qui n’est pas sécurisé faute de moyens. 

Je vous exprime d’avance ma reconnaissance pour tout ce vous ferez pour la réalisation de cette œuvre d’évangélisation.

Merci beaucoup et que Dieu vous garde en paix. Union de prières.

Père Joseph