Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière,
Que ta lumière, dans tout son éclat,
Nous pénètre jusqu’ au plus profond de nous.
Qu’elle nous indique la direction du chemin d’amour et de paix
Que tu souhaites nous voir prendre et qui conduit vers Toi.
Notre Père qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté, ton amour et ta paix
Soient sur la Terre comme ils sont au Ciel.
Donne-nous en permanence,
Par le pain quotidien,
La force du corps et l’énergie nécessaire
Pour rayonner l’amour que tu nous portes,
Pour partager ce trésor de Foi, d’Espérance et d’Amour
Que tu nous confies,
Pour vivre l’humilité, la générosité du pardon et la réconciliation.
Que nous sachions pardonner
Comme Toi tu nous pardonnes.
Pour cela aide-nous à trouver le chemin du pardon et de la réconciliation,
Aide-nous aussi à lutter contre toute tentation
Et délivre-nous du mal passé, présent et à venir
Car à Toi le règne, la puissance et la gloire pour l’éternité.

Amen !

Bernard Hance
Dimanche 8 Novembre 2020 – Homélie

Dimanche 8 Novembre 2020 – Homélie

XXXIIème dimanche du temps ordinaire – Année A

En ce dimanche, la seconde lecture nous parle des défunts. Tout au long de ce mois de novembre, nous les portons dans notre prière. C’était la grande préoccupation des chrétiens de Thessalonique ; il y a eu beaucoup de deuils chez eux. Les membres de cette communauté éprouvent un chagrin que l’espérance de la résurrection semble ne pas transfigurer. Pour dissiper leurs préoccupations et leurs inquiétudes, Paul leur explique que la mort n’est pas un obstacle. Il leur ouvre les yeux sur ce qui se passe après la mort : nous serons pour toujours avec le Seigneur. Il ne s’agit pas d’une vague survie ni d’une réincarnation. Notre espérance en Jésus ressuscité s’enracine dans le témoignage des apôtres qui ont donné leur vie pour lui.

L’Évangile nous indique les conditions à remplir pour entrer avec Jésus dans la gloire céleste. Le Seigneur compare le Royaume des cieux à un groupe de jeunes filles qui se prépare à la célébration des noces. Lui-même se compare à l’époux qui est attendu. Ces jeunes filles doivent veiller pour partager la joie de la fête. Le moment venu, le cortège nuptial devait s’avancer avec des lampes allumées. C’est une manière de dire que nous nous préparons à cette grande rencontre en gardant notre cœur en état d’éveil.

Cette lampe qui doit rester allumée, c’est celle de notre foi et de notre amour. Au jour de notre baptême, nous avons reçu un cadeau extraordinaire. Mais ce cadeau, c’est un peu comme le téléphone portable : il faut le recharger chaque jour, sinon il ne sert plus à rien. Si nous voulons que notre vie porte du fruit, nous avons besoin d’être reliés au Christ. L’huile qui ne doit jamais manquer c’est la prière, la Parole de Dieu, les sacrements. Si nous n’avons pas cette huile, notre lampe s’éteint, notre vie ne porte pas de fruit.

L’histoire de ces jeunes filles prévoyantes et imprévoyantes nous fait penser à une autre parabole de l’Évangile : il s’agit de cet homme prévoyant qui écoute la Parole de Dieu et qui la met en pratique. Il est comparable à un homme qui a bâti sa maison sur le roc et qui ne craint ni le vent ni les torrents. Par contre, l’insensé, l’insouciant qui a construit sur le sable s’expose à la ruine. Au lieu de construire sa vie sur Dieu, il a construit sur des valeurs qui n’en sont pas. Il nous fait penser à celui qui dit : “Quand j’aurai du temps, il faudra que je remette de l’ordre dans ma vie.” Pourquoi remettre à “quand j’aurai du temps” ou à “quand je serai à la retraite ?”

Cet Évangile nous renvoie donc à notre vie : de quel côté sommes-nous ? Des prévoyants ou des insensés ? L’insensé a construit sa vie sur du sable. Il est victime de la folie de celui qui s’oppose à Dieu et qui l’a mis en dehors de sa vie. Il s’est détourné de Dieu. Les sages, les prévoyants sont ceux et celles qui ont choisi de s’installer dans la fidélité. Ils se sont nourris de la Parole de Dieu et des sacrements. Ils se sont donnés du temps pour la prière.

La première lecture est extraite du livre de la Sagesse. Elle nous donne le témoignage d’un croyant qui chante sa foi. À la lumière de l’Évangile, nous comprenons que la Sagesse dont il est question, c’est le Christ lui-même. Il apporte à tous ceux qui le cherchent lumière, joie et espérance. Il illumine notre vie et nous montre le chemin. Le Christ nous rend capables de l’accueillir lorsqu’il se présente dans notre vie. Il se présente chaque jour et nous sommes invités à l’accueillir avec amour et prévenance. Notre foi doit être une recherche, un désir de Dieu, une ouverture de nous-mêmes qui nous remet en route chaque jour.

La liturgie de ce dimanche nous rappelle que c’est l’amour de Dieu qui doit imprégner notre vie. C’est ainsi que nous entretenons notre désir de Dieu et de son Royaume. Cette provision d’huile précieuse nous est offerte chaque dimanche à la messe. La Parole de Dieu et l’Eucharistie sont une nourriture qui nous permet de rester en état de veille. C’est chaque jour que le Seigneur vient à notre rencontre pour nous modeler à son image. En ce jour, nous le supplions : “Toi qui es Lumière, Toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour”.

A M E N

Père Henri

Dimanche 2 Août 2020 – Homélie

Dimanche 2 Août 2020 – Homélie

XVIIIème dimanche ordinaire – Année A

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Frères et sœurs, depuis plus de trois dimanches nous méditons les paraboles de Jésus où il nous fait comprendre la réalité du royaume des cieux comparable à un semeur, à une graine de moutarde, à un trésor caché, à une perle précieuse, et à un filet qu’on jette à la mer.

Aujourd’hui, Jésus poursuit cette annonce du royaume en enseignant les foules nombreuses venues pour l’écouter. Dans cette annonce, Jésus a eu pitié des foules parce qu’elles n’ont rien à manger et il sollicite l’apport des Apôtres. « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Jésus veut associer les Apôtres à combler la faim de cette foule de gens venus se nourrir de sa parole. Il ne se contente pas de nourrir de la parole, mais va les nourrir du pain qui rassasie les corps pour ne pas qu’ils défaillent sur la route. Souvenez-vous des vœux que nous échangions entre nous au premier Janvier. Une bonne santé, mais aussi la paix et la justice. On se souhaitait de garder confiance et espérance pour la nouvelle année. A travers tous ces vœux que nous échangeons, nous discernons facilement ce dont les gens ont faim autour de nous : faim d’espérance, comme cette foule que Jésus nourrit, faim de retrouver de vraies raisons de vivre, de retrouver le goût et la joie de vivre. Alors qu’attendent-ils ces gens, cette foule affamée que Jésus nourrit ? Qu’attendent-ils de nous aujourd’hui ? Pas tellement des préoccupations dogmatiques sur ce qu’il faut croire ! Ce que les gens attendent de nous chrétiens aujourd’hui, c’est que nous leur redonnions le goût de vivre, le courage et l’espérance au milieu des tâches quotidiennes, même dans les moments de détresse et d’angoisse comme ceux que nous venons de vivre avec cette pandémie, ce que les gens attendent de nous chrétiens, c’est le pain de l’amitié, le pain du courage et de la joie, le pain du sourire, le pain de la fraternité et de l’écoute mutuelle, ils attendent que nous les aidions à découvrir la joie d’aimer, la joie du partage et l’entraide, la joie du pardon et de la réconciliation, la joie du savoir vivre ensemble, même entre les gens très différents les uns les autres. « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » nous dit Jésus. Oui, le récit de la multiplication des pains nous engage personnellement avec Jésus dans cette quête de la compassion pour le service de nos frères, car si Jésus est venu vivre avec nous une vie d’homme comme la nôtre, ce n’est pas simplement pour nous distribuer de quoi manger, mais c’est pour répondre à nos faims humaines les plus profondes, c’est pour répondre aux questions essentielles de la vie au milieu de tout ce qui nous bouleverse, et Jésus nous dit aujourd’hui à chacun de nous : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Répondez vous-mêmes à leurs attentes, à leur faim.

Et comment cela ? Soyez vous-mêmes, par votre manière de vivre, les signes d’espérance et de courage au milieu de vos tâches quotidiennes. Soyez vous-mêmes les signes de la Bonne Nouvelle que Jésus vous a apportée et dont vous vivez vous-mêmes. Oui frères et sœurs, c’est notre foi en Dieu et en Jésus Christ qui alimente sans cesse en nous le goût de vivre, la joie de vivre, il faut que ça se voit et que votre esprit de charité et de solidarité redonne confiance à ceux qui sont seuls, à ceux qui sont découragés ou déçus, il faut qu’ils reconnaissent à travers vous chrétiens les signes que Dieu est là tout prêt, et qu’il les aime.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Les gens d’aujourd’hui et ceux du temps des Apôtres ont faim d’aimer et d’être aimé, ils ont faim d’être reconnus dans leur dignité d’hommes et de femmes, ils ont soif de découvrir la source invisible qui fait jaillir en nous la joie de vivre.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Comme jadis à ses Apôtres, Jésus nous dit de répondre aux attentes de toutes ces personnes qui sollicitent notre solidarité et notre soutien dans un monde où tout est individuel. Alors obéissons à la parole de Dieu, non seulement nous donnons, mais nous partageons le pain de vie qu’est le Christ, car rien ne pourra nous séparer de lui, lui, le pain qui se donne par amour.

Alors sommes-nous prêts à collaborer avec Jésus pour nourrir par la parole ceux qui sont affamés spirituellement et qui cherchent un sens à leur vie ? Sommes-nous prêts à donner à manger à ceux qui ont faim matériellement en venant à leur aide par notre solidarité et notre fraternité ?  Beaucoup l’ont fait durant cette période de pandémie en nourrissant et en se rendant proches de ceux qui souffrent.

« Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Que cette parole du Christ nous interpelle et nous incite à être plus solidaires et plus fraternels entre nous, en étant sensibles à ceux qui souffrent spirituellement et matériellement dans notre communauté. Soyons les uns pour les autres les signes d’espérance pour relever, soutenir et compatir, comme le Christ l’a fait avec cette foule de gens il y a de cela 2000 ans. Ayons ce regard du Christ compatissant à l’égard de toute personne créée à l’image et la ressemblance de Dieu, à  lui la gloire pour les siècles des siècles.

A M E N

Chant – Seigneur, Tu es toute ma joie …

Chant – Seigneur, Tu es toute ma joie …

C’est un chant « Il est Vivant ! » qui est le répertoire musical de la Communauté de l’Emmanuel … faut il encore les présenter ??

C’est un couple de français partis en voyage aux Etats Unis, au début des années 70, qui découvre le renouveau charismatique et qui en parle autour d’eux …

… Après quelques débuts difficiles … la communauté se fonde. Elle est reconnue par le Saint Siège depuis le début des années 90 et … en partant de France … s’est déplacée dans 60 pays. Le centre le plus connu (et presque historique du mouvemanet) est à Paray-le-Monial.

Seigneur, tu es toute ma joie

1. Seigneur, tu es toute ma joie
Je veux chanter pour toi, proclamer que tu es mon Roi,
En toi Seigneur, j´ai mis ma foi,
Car ton amour jamais ne s´éloignera de moi ! (bis)

2. Dans ta bonté, tu m´as comblé,
Du mal et du péché tu es venu me délivrer
Et par ta croix tu m´as sauvé.
Car ton amour jamais ne s´éloignera de moi ! (bis)

3. Seigneur, mon âme a soif de toi,
Mon cœur bondit de joie quand j´entends le son de ta voix.
De ton eau vive abreuve-moi.
Car ton amour jamais ne s´éloignera de moi ! (bis)

4. C´est toi que je veux adorer,
Vers ton cœur, ô Jésus, conduis mon âme dans la paix.
Embrase-moi de charité.
Car ton amour jamais ne s´éloignera de moi ! (bis)

5. Sans fin, ô Dieu, sois magnifié.
Partout j´annoncerai ta lumière et ta vérité.
Reçois ma vie pour te louer.
Car ton amour jamais ne s´éloignera de moi ! (bis)

http://chants.ilestvivant.com/A-110417-seigneur-tu-es-toute-ma-joie.aspx

Page Facebook : https://www.facebook.com/emmanuelmusic.info/

Chant de Carême – La Passion

Chant de Carême – La Passion

Je vous ai déjà présenté le groupe Hillsong il y a quelques semaines. Mais je ne pouvais pas vous laisser passer à coté de ce chant sur la Passion du Christ.

Ce chant nous emmène tout droit vers Pâques. Ce chant pourra choqué car souvent les chants de Carême et principalement ceux du Vendredi Saint sont tristes. N’oublions jamais de rayonner de la Joie et de l’Amour du Christ. Par sa mort, certes très triste, Il nous a donné un cadeau immense … la Vie Éternelle auprès de Lui ! Et pour cela nous devons le louer tous les jours dans cette Joie qu’Il nous a transmise !

Cheminons encore un peu … vers Pâques !

URL : https://www.youtube.com/watch?v=rS2Mj0XYQeo&t=218s

Tiphaine

Paroles :

La Passion de mon Sauveur
La grâce de notre Dieu
La croix ne laisse aucun doute
Quant à l'ampleur de Son amour

Nos chaînes sont brisées, la mort terrassée
Le sang de Christ a tout payé
C'est par la croix qu'Il nous libère
Oui Sa victoire me donne la vie

C'est Lui qui fut condamné
Quand ma vie fut pardonnée
Portant la mort à ma place
Oui Sa grâce est ma liberté

Nos chaînes sont brisées, la mort terrassée
Le sang de Christ a tout payé
C'est par la croix qu'Il nous libère
Oui Sa victoire me donne la vie

Je donne ma vie afin d'honorer
L'amour de mon Sauveur, mon Rédempteur
L'Agneau immolé, a jamais couronné
Gloire à notre Sauveur, ressuscité
Je donne ma vie afin d'honorer
L'amour de mon Sauveur, mon Rédempteur
L'Agneau immolé, a jamais couronné
Gloire à notre Sauveur, ressuscité
Je donne ma vie afin d'honorer
L'amour de mon Sauveur, mon Rédempteur
L'Agneau immolé, a jamais couronné
Gloire à notre Sauveur, ressuscité!

Nos chaînes sont brisées, la mort terrassée
Le sang de Christ a tout payé
C'est par la croix qu'Il nous libère
Oui Sa victoire me donne la vie
Oui Sa victoire me donne la vie!
Chant de Carême – Qui mange ma chair

Chant de Carême – Qui mange ma chair

Et oui, un classique ! Et de Rimaud & Berthier donc pas des moindre !

Certes ce chant n’est pas des plus joyeux par son air mais il exprime bien les dernières paroles du Christ à ses amis !

Alors festoyons à ce dernier repas. C’est à la fois une grande fête car il a les gens qu’Il affectionne autour de Lui et le repas du condamné ! Néanmoins, point de tristesse dans ce jour !

Que Dieu vous garde des jours sombres. Rompez le pains avec vos proches, communiquez de la Joie et de l’Amour du Christ en toute circonstance ! Bon chemin vers Pâques.

URL : https://www.youtube.com/watch?v=R3OWMXaXOGM

Tiphaine

Paroles :

Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui,
Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui.


Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, vous n'aurez pas la vie en vous.
Si vous ne buvez pas le sang du Fils de l'homme, vous n'aurez pas la vie en vous.

Je suis le pain vivant. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim.
Celui qui croit en moi, plus jamais n'aura soif.

Ma chair est une vraie nourriture, mon sang est une vraie boisson:
Si vous mangez ma chair, si vous buvez mon sang, au dernier jour je vous ressusciterai.

Le véritable pain du ciel, c'est mon Père qui le donne.
C'est moi qui suis le pain de Dieu, le vrai pain qui donne la vie.

Le pain que je donne, c'est ma chair, ma chair pour la vie du monde.
Tel est le pain qui descend du ciel: celui qui le mange ne meurt pas!