Messe du 5 avril 2020 – Rameaux

Vous trouverez les lectures du jour, l’homélie du Père Rémy et la prière universelle de notre communauté.

Le Père célébrera la messe à 10h30 en union de prière avec tous les paroissiens qui le souhaitent. L’appel des cloches de l’église de Soisy vous rappellera le début de la messe.

Tenez vos buis à la fenêtre (ou depuis vos jardins) … le Père les bénira depuis le perron du presbytère.

Références du jour :

  • Entrée messianique : Mt 21, 1-11
  • Première lecture : Is 50, 4-7
  • Psaume : Ps 21(22)
  • Deuxième lecture : Ph 2, 6-11
  • Évangile : Mt 27, 11-54

Les textes du jour sont sur AELF : ici

Entrée messianique

Première lecture

Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu.

Psaume

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? 

Deuxième lecture

Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté.

Evangile

Passion de notre Seigneur

Verset : Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. .

Lien AELF : ici

Homélie du Père Rémy

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Prière universelle

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Bon dimanche à tous

Dimanche 5 avril 2020 – Dimanche des Rameaux – Homélie

Dimanche 5 avril 2020 – Dimanche des Rameaux – Homélie

Dimanche des Rameaux – Année A

« Dans son obéissance, le Christ est allé jusqu’à la mort, la mort de la croix, c’est pourquoi Dieu l’a élevé plus haut que tout. »  « Les foules qui marchaient devant Jésus criaient : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Frères et sœurs avec ce dimanche des Rameaux, nous entrons dans les jours où les souffrances du Christ sont portés à leur paroxysme extrême. Nous venons de l’entendre dans le récit de la Passion. Le Christ met en évidence ces paroles :« il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » Par son amour pour les hommes, le Christ donne sa vie sur la croix, et quelle mort ! Une mort infâme réservée aux grands criminels. Il est comme cette agneau de Dieu conduit à l’abattoir sur la colline du Golgotha. Aujourd’hui, par ce dimanche des Rameaux, le Christ entre triomphalement à Jérusalem acclamé par une foule immense : « Hosanna au fils de David, béni soit celui qui vient. » Cette même foule réclamera sa mort le Vendredi saint en criant : « Crucifie-le ! » « Il faut qu’un seul homme meurt pour tout le peuple » ou encore : « que son sang retombe sur nous et sur nos enfants. » Jésus, aujourd’hui en ce dimanche, accueille cet hommage qui lui est rendu en montant sur un âne, non pas comme un roi puissant, mais comme un roi serviteur, comme il le disait : « je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie pour la multitude. »

Oui, frères et sœurs, devant ces accusateurs, les uns sont aveuglés par l’orgueil du pouvoir tels Caïphe et Pilate en livrant l’innocent, les autres, tels les grands prêtres, envahis par la peur de perdre leur autorité, demandent la mort du Juste : « Crucifie-le ! Nous n’avons d’autre roi que César.

Mais Jésus, devant toutes ces accusations, ne revendique rien, lui l’égal de Dieu, il s’est abaissé par amour pour nous. Abandonné de tous, même de ces amis, Pierre et ses compagnons, il prend résolument le chemin du calvaire, il porte sur ces épaules nos péchés, et dans ses derniers moments, il nous pardonne : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Oui, frères et sœurs, heureusement, sur la route du calvaire un homme l’aide à porter la croix, Simon de Cyrène, il nous représente tous. Une femme essuie son visage, une certaine Véronique, visage sanguinolent de sueur. Marie et Jean au pied de la croix viennent partager les derniers moments de Jésus.

Oui, frères et sœurs, comme Pilate, il nous arrive de nous laver les mains pour sauvegarder notre tranquillité. Comme les apôtres, il nous arrive de baisser les bras, de démissionner devant les difficultés, devant nos responsabilités, mais aussi il nous arrive d’agir comme Simon de Cyrène et comme Véronique, en partageant le fardeau des autres, en venant en aide à ceux qui souffrent, en rendant visite aux malades, en posant un regard d’amour sur toute personne, et beaucoup le vivent actuellement en ce temps de maladie, en se mettant au service de leur frères et sœurs : les médecins, le personnel soignant. Toutes personnes, ce sont des Simon de Cyrène, des Véronique, qui aident, qui soignent Jésus à travers ces malades du coronavirus. Regardons Jésus qui monte triomphalement à Jérusalem pour donner sa vie par amour pour nous, comme ces médecins et le personnel soignant, qui eux aussi donne leur vie pour sauver des vies. Soyons unis au Christ et unis aux médecins et personnels soignant comme nous le faisons tous les soirs dans nos appartements, dans nos villages et campagnes, surtout en cette semaine qui nous  prépare à célébrer le triomphe pascal, la mort et la résurrection du Christ, le cœur de notre foi chrétienne. Comme le disait l’apôtre saint Paul : « si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi. »

Frères et sœurs, en entrant dans cette Semaine Sainte, nous sommes invités à témoigner que le Christ n’est pas entré à Jérusalem pour mourir inutilement, mais par amour pour nous. Engageons-nous au cours de cette Semaine Sainte à faire triompher cet amour du Christ dans nos différents milieux de vie, même dans le confinement auquel nous sommes soumis. Vivons intensément ces trois jours saints : le Jeudi Saint : fête du sacerdoce en union avec tous les prêtres, le Vendredi Saint où le Christ se donne par amour pour nous sur la croix, le dimanche de Pâques : la résurrection du Christ, source et sommet de notre foi. Oui, dans notre confinement, ne perdons pas l’espérance et que la joie de la célébration du mystère pascal nous habite en ce moment d’épreuve, en nous soutenant mutuellement avec foi, amour et charité.

A M E N

Prière Universelle du 05/04/2020

J’avais entendu dire que Dieu avait besoin des hommes, mais avait-il vraiment besoin d’un âne ? Et pourtant, j’ai entendu : « Le Seigneur en a besoin ! » C’est l’âne qui porta Jésus à l’entrée de Jérusalem qui nous parle. Grâce au Père Guy Gilbert ce sont ses pensées qui introduiront chacune des intentions de notre prière.

Refrain : Nous faisons monter nos prières vers toi, Seigneur, exauce nous

Refrain

Toutes sortes de pensées ont surgi en moi, les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes quand ils se sentent repérés par le Seigneur.

Père Guy Gilbert

Seigneur nous te prions pour tous ceux et celles que Tu as choisis pour guider ton peuple : notre Pape François, nos évêques, nos prêtres, plus particulièrement notre père Rémy et nos diacres.  Qu’ils nous aident à te suivre comme tes disciples.

Face à la pandémie du virus, qu’ils témoignent de Ton Amour au cœur de la détresse humaine.

Seigneur, nous T’en prions.

Je pensais : ce n’est pas à moi qu’il s’adresse. Il y a bien d’autres ânes plus grands, plus forts. Il y a même des chevaux : ce serait tout de même mieux pour porter Dieu.

Père Guy Gilbert

Seigneur nous te prions pour ceux et celles qui ont choisi de se mettre au service de tous et plus particulièrement de porter les plus démunis.

Face à cette pandémie, que ton Esprit conduise les hommes politiques à de vrais choix porteurs de vie pour le monde.

Face à cette pandémie, nous prions pour le corps médical en première ligne dans la lutte ; nous prions pour les policiers, les soldats. Nous prions pour que soient respectées les consignes posées par l’État en vue du bien de tous.

Seigneur, nous T’en prions

Je me disais : il va être lourd, trop lourd, ce Dieu pour un petit âne. J’ai déjà bien assez de fardeaux quotidiens. Pourquoi ne me laisse-t-il pas tranquille ?

Père Guy Gilbert

Seigneur aide chacune et chacun des membres de notre communauté de Soisy/Andilly à laisser ses fardeaux quotidiens alourdis par le confinement pour trouver durant cette Semaine Sainte la racine de son espérance.
Face à la pandémie, nous te prions pour les personnes de notre communauté, seules, isolées ainsi que les plus éprouvées, que ta tendresse soit avec elles.

Face à la pandémie, nous te prions pour que chaque paroissienne, chaque paroissien, prenne son temps de prière en silence pour recevoir le courage, la joie dans la foi, à marcher avec ton Fils, le Christ, vers sa Croix.

Seigneur, nous T’en prions

Je me suis laissé emmener. Et lui, le Seigneur des Seigneurs, s’est fait léger, doux, tendre, à ce point qu’à un moment j’ai pu croire que ce n’était plus moi qui portais Dieu, mais lui qui me portait.

Père Guy Gilbert

Seigneur au moment de célébrer la Passion et la mort de ton Fils nous te prions pour que tu portes celles et ceux qui sont décédés depuis le début du confinement et dont nous n’avons pas pu célébrer les obsèques. Porte-les avec douceur et tendresse.

Face à la pandémie, prions pour chaque famille humaine durant ce temps du confinement. Prions pour que Tu aides ses membres à s’écouter, à s’aimer comme Tu les aimes. Porte-les avec ton amour.

Seigneur, nous T’en prions

Seigneur, nous te confions tout particulièrement Aniella et Arielle qui sont sur le chemin pour te rejoindre. Nous te confions aussi tous les membres de leurs familles qui n’ont pu se recueillir pour un dernier adieu.

Seigneur, nous T’en prions

Méditation sur le credo de Nicée-Constantinople – Partie 9

Je crois en l’Esprit Saint qui et Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils ; avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire

l procède du Père et du Fils, combien ces simples mots du Père et du Fils ont mis le feu aux poudres entre l’Église orthodoxe et la nôtre. Pourtant, ils avaient été ajoutés pour bien montrer que le Fils est réellement Dieu lui aussi, et qu’il est l’égal du Père. Mais, les catholiques et les orthodoxes ne se sont-ils pas divisés pour des raisons plus historiques et politiques que théologiques. Fort heureusement, Jean Paul II a prié avec le patriarche en disant « il procède du Père par le Fils ».

Prière et médiation

Demandons au Saint Esprit, foyer d’amour, qu’Il mette l’amour entre nous, les chrétiens de nos communautés tout d’abord, et à un niveau plus grand entre les différentes Églises.

Père Bernard Lecomte – Père Blanc – Ancien Curé d’Andilly

Méditation sur le credo de Nicée-Constantinople – Partie 8

Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants : et les
morts et son règne n’aura pas de fin.

Dans son Évangile Sain Mathieu nous dit « Il viendra dans sa gloire, et tous les anges avec Lui : alors, il siègera sur son trône de gloire » et « Venez les bénis de mon ère, car j’avais faim et vous m’avez donné à manger : j’étais malade et vous m’avez visité : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » et « Allez-vous en loin de moi … car c’est à moi que vous ne l’avez pas fait ».

Le Christ reviendra et son retour sera glorieux. Avant son retour glorieux, il y aura un dernier assaut des puissances du mal, et cet assaut sera fort :
beaucoup y perdront la foi, mais c’est bien le Christ qui l’emportera sur le mal.

Quand le Christ reviendra, ce sera pour juger les hommes selon leur vie. Enfin, le jour où, comme le dit le Credo, il reviendra dans la gloire. Ce jour verra le triomphe définitif du bien et du mal : ce sera alors l’avènement d’un monde nouveau, d’un monde d’amour.

Prière et médiation

Demandons au Christ de nous aider à nous préparer sereinement avec confiance et amour à cette rencontre avec Lui. Nous le demandons pour nous-mêmes bine sûr, mais aussi pour tous les autres.

Père Bernard Lecomte – Père Blanc – Ancien Curé d’Andilly

Méditation sur le credo de Nicée-Constantinople – Partie 7

Il est descendu aux enfers

Le père François Lecomte laisse de côté le Grand Credo pour expliquer une phrase qui se trouve dans l’autre Credo : « Il est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli est descendu aux enfers ».

Affirmer que le Christ est « descendu aux enfers » c’est affirmer que le Christ à sauver tous les hommes, pas seulement ceux qui viendraient après lui comme nous aujourd’hui, mais toux ceux-là qui étaient morts avant lui et qui étaient dans ces enfers.

Dans un autre passage, Saint Paul a une autre expression. Il dit que le Christ est « le premier-né d’entre les morts » (Col 1, 18) ; cela veut dire qu’il est le premier à vaincre la mort et à naître de la vie. S’il est le premier-né de tous les morts, le premier homme à retrouver la vie, il l’est aussi bien par rapport à ceux qui ont vécu avant lui que par rapport à ceux qui mourront après lui. Et dans la nuit de Pâques, nous fêtons le Christ qui entraîne à sa suite tous les hommes de tous les temps, du premier à l’origine de l‘humanité jusqu’au dernier à la fin du monde et tous ces hommes, il les fait entrer derrière lui dans la Vie.

Prière et médiation

Le Seigneur d’être mort pour nous et pour toute l’humanité. Remercions-Le de nous donner à tous d’entrer un jour derrière lui dans la vie qui ne finit pas, la vie du ciel.

Père Bernard Lecomte – Père Blanc – Curé d’Andilly

Méditation sur le credo de Nicée-Constantinople – Partie 6

Il a pris chair de la Vierge Marie

Une question vient tout naturellement à l’esprit : sur quoi l’Église se base-t-elle pour affirmer ce qui, humainement parlant, est une invraisemblance ?

Sur quoi ? Sur l’Évangile, qui lui-même s’appuie sur le témoignage de la Vierge Marie elle-même. On sait qu’après la mort de Jésus sur la Croix l’apôtre Jean a accueilli chez lui Marie. Il a donc été son confident le plus intime. Et c’est ainsi, de Marie, que Jean a recueilli tout ce qui concernait la naissance virginale de Jésus.

Quand Saint Jean a parlé de la virginité de Marie, cela a surpris peut-être, mais n’a choqué personne. Certainement par les apôtres qui avaient vu le Christ ressuscité.  Après Pâques, pour tous, Jésus était bien le fils de Dieu. Ainsi les confidences de Marie, transmises pas Jean, et par lui, aux autres apôtres et à chaque chrétien ne font que renforcer cette certitude : la conception hors du commun du Christ.

Il ne devrait pas être plus difficile, pour nous chrétiens, de croire en la virginité de Marie que de croire en la Résurrection.

Prière et médiation

Demandons au Saint Esprit qu’il nous aide à rester fidèles à toute notre foi chrétienne malgré les obstacles, et les railleries parfois

Père Bernard Lecomte – Père Blanc – Curé d’Andilly