Le saviez-vous : Les symboles – Jésus, ce prénom !

Le saviez-vous : Les symboles – Jésus, ce prénom !

L’ange lui dit : […] Tu lui donneras le nom de Jésus.

Lc 1,31

C’est un prénom fréquent à l’époque ! Cette forme « Jésus » vient du grec. Il est souvent rencontré sous d’autres formes dans la Bible : Yahvé aide, Yahvé délivre Josué, Joshua. Il est aussi sous la forme Yechouah en araméen. C’est d’ailleurs comme ça que Marie devait appeler son fils au quotidien !

La traduction serait « Dieu aide », « Dieu sauve », « Dieu délivre ».

Par ce prénom assez commun du coup, Dieu s’est fait vrai homme en Jésus. Un homme parmi les hommes avec un prénom humain. Certes spirituel et en lien étroit avec Dieu, mais un homme. Pas un superman !

Comme tout homme, il avait faim et soif, mais il nous a aussi montré qu’il pouvait être dans la joie ou triste, compatissant ou agacé, connaissant la solitude ainsi que la peur ou la souffrance. Il a connu nos soucis du quotidien, des doutes envers son père, des angoisses devant des évènements difficilement gérables … Il n’est donc pas que Dieu au-dessus de tout, il est aussi un frère du quotidien, un ami dans l’adversité, car il a vécu le pire que nous puissions vivre.

Pierre lui a donné un autre nom devant les autres Apôtres :

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

Mt 16, 16

Bibliographie de la série à venir

Aleteia et Wiktionary

Tiphaine

Homélie du 28/08/2022 – Dernière du Père Rémi

Homélie du 28/08/2022 – Dernière du Père Rémi

« Mon fils, accompli toute chose dans l’humilité, et tu seras aimé plus qu’un bienfaiteur. »

« Qui s’élève, sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé. »

Frères et sœurs, la liturgie de ce 22ème dimanche ordinaire oriente notre méditation sur la petitesse et l’humilité. L’auteur du livre de Ben Sirac le sage, nous disait tout à l’heure, mon fils accomplis toute chose dans l’humilité, et Jésus dans l’Évangile le confirme, en s’adressant aux juifs. « Qui s’élèvent sera abaissé et qui s’abaisse sera élevé ». Et en effet Jésus avait remarqué la manière dont les invités prennent place au repas des noces et il leur dit, quand tu es invité, ne va pas te mettre à la première place. Jésus invite à l’humilité, car celle-ci nous aide à accepter notre petitesse. Jésus lui-même a donné le plus bel exemple d’humilité en ne cherchant pas la première place, mais celle du service : « celui qui veut être le premier Qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » dit-il aux apôtres Jean et Jacques.

Bien sûr, frères et sœurs, Dieu nous encourage à développer nos talents là où nous sommes, car il n’est pas défendu d’aspirer à la réussite, de travailler pour parvenir aux premières places, de vouloir monter dans la hiérarchie, de vouloir faire partie des gagnants ; mais aux yeux de Dieu ce qui fait la grandeur d’une personne, femme ou homme, ce n’est pas forcément sa réussite, si brillante soit elle, c’est surtout la qualité d’amour et de services dont on aura fait preuve à l’égard de son prochain, quelque soit la place qu’il aura réussi à atteindre dans la société.

Oui Jésus ne nous invite pas à être les derniers et ne nous reproche pas de vouloir arriver aux premières places, si l’on est doué pour cela, mais à condition que ce soit toujours pour se mettre au service des autres par amour et dans l’humilité. Saint-Paul le disait aux chrétiens de Philippe : « ne faites rien par rivalité ni par gloire, mais avec humilité et amour. »

Alors frères et sœurs ne restons pas enfermé dans le cercle des amis, sachons ouvrir notre cœur et notre table à ceux et celles qui sont différents de nous, comme Jésus nous le disait tout à l’heure. « N’invite pas des amis, des fiers, mais invite tous ceux et celles qui ne peuvent pas te rendre en retour. » Le Christ nous rassemble ce matin, de toute culture, à sa table eucharistique pour nous nourrir de son corps, comme Il nous rassemblera un jour à sa table du banquet éternel. Vivons déjà cette fraternité à travers cette célébration eucharistique, afin d’y communier un jour avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit à la table du banquet éternel pour les siècles des siècles.

Amen.

Père Rémi

Prière universelle du 28/08/2022

Prière universelle du 28/08/2022

Seigneur, en cette période de canicule, nous te prions pour toutes les personnes souffrant de faim et de déshydratation. Donne-leur le courage et la force de se battre pour surmonter cette épreuve, mais aussi quelqu’un sur leur route pour les aider.

Seigneur, nous te prions.

Seigneur, cet été, nous avons pu voir des hectares entiers brûler, comme en Gironde par exemple. Pour éviter le plus possible des dégâts humains et environnementaux, nous te confions tous les pompiers qui ont été mobilisés jour et nuit, pour faire le moins de ravages possible. Accompagne-les dans leur mission est leur poursuite de dévouement.

Seigneur, nous te prions.

En ce dernier dimanche avant la rentrée des classes, nous te confions aujourd’hui tous les enfants qui retournent sur les bancs de l’école.

Accompagne-les afin qu’ils puissent tout au long de cette année, continuer à croire en toi tout en faisant leurs études. Nous te confions aussi tout le corps enseignant, donne-leur la santé pour qu’il puisse accompagner et instruire les petits comme les plus grands cette année.

Seigneur, nous te prions.

Enfin, en cette dernière messe du père Rémi, prions pour lui, afin qu’il puisse accompagner sa prochaine paroisse comme il l’a très bien fait pour nous. Soutiens-le dans sa mission en France pour qu’il puisse rentrer chez lui dans les meilleures conditions.

Seigneur, nous te prions.

La Prière Universelle (la PU)

La Prière Universelle (la PU)

Certains font des choses très longues et très compliquées pour cette prière qui conclue la « Liturgie de la Parole ». Il est possible de s’inspirer des textes du jour, mais cela n’a aucune obligation ! C’est même presque du « sur plus » et c’est dommage !

La PU a entre 3 et 5 intentions. En faire plus n’a aucun sens !

Les intentions sont plus ou moins normalisées (voir visuel) mais cela reste tout de même assez vaste pour nous laisser libre de nos mouvements. Il est possible de les faire coller au thème général de la messe (ex : dimanche des migrants, messe des malades, messe avec le CCFD, messe des familles …)

En général, s’il y a une 5ᵉ intention, elle est ciblée sur un fait extraordinaire du jour ou de l’actualité (ex : les baptisés du jour, une ville avec laquelle on est jumelée qui a souffert des incendies …)

Récapitulatif sur la PU
Visite aux malades

Visite aux malades

Si vous apprenez qu’une personne est hospitalisée que ce soit à l’hôpital ou à domicile. Il est important qu’elle sache, ainsi que sa famille, que l’Église et la communauté paroissiale ne l’abandonnent pas.

À l’hôpital

Si la personne souhaite recevoir la visite d’un membre de l’aumônerie catholique de l’hôpital il suffit d’en exprimer la demande auprès de l’infirmière du service. Cette personne transmettra la demande au service de l’aumônerie.

Un aumônier (laïc ou religieux) viendra alors auprès du patient. En cas de demande du sacrement des malades, un prêtre sera appelé.

À domicile

Si la personne souhaite recevoir la visite d’un membre du Service Évangélique des Malades (SEM) passe vous amener la communion. En cas de demande du sacrement des malades, un prêtre sera appelé.

Votre curé de Soisy / Andilly

Une intention de messe – Un cadeau pour l’éternité

Une intention de messe – Un cadeau pour l’éternité

Vous pouvez faire dire une messe pour un proche, un défunt, une intention qui vous tient à cœur.

Pour un défunt

En nous indiquant le nom et le prénom

Vous demandez à Dieu de l’accueillir auprès de Lui dans son Royaume. C’est aussi pour vous et vos proches le meilleur moyen de conserver, bien vivante, sa mémoire.

Pour les vivants

Vous présentez au Seigneur « votre intention particulière »

En indiquant son/ses nom(s) et prénom(s)

Vous demandez aussi à Dieu d’aider vos parents, enfants, amis, voisins… à passer un moment difficile : maladie, échec, difficultés familiales …

En action de grâce

Vous demandez une messe tout simplement pour dire merci au Seigneur.

Vous demandez au presbytère ou à la sacristie l’intention pour laquelle vous voulez que la messe soit célébrée selon les 3 types d’intention ci-dessus.

Le prêtre recevra vos intentions et les présentera pendant la messe.

Vos offrandes

Le montant demandé par la Conférence des évêques de France est de 18€. Vous pouvez donner plus. Mais en aucun cas la grâce reçue ne dépend de la somme !

En demandant la célébration d’une messe à vos intentions, par votre offrande, vous apportez une aide matérielle au prêtre.

Votre curé de Soisy / Andilly

Hommage au Père Pierre CALLEWAERT

Hommage au Père Pierre CALLEWAERT

Il s’agit de l’hommage adressé au nom des artistes, destiné à être lu lors de la messe du 21 octobre .

Pierre, tu étais un homme d’engagement qui vivait passionnément ta foi et ta peinture. Le hasard t’a fait naître dans la maison d’une peintre, Nelly Hacquard. Tout enfant, tu as pu voir ses travaux sur papier, toile et porcelaine, et tu l’entendais dire son admiration pour les œuvres de Millet telles que l’Angélus ou les Glaneuses, œuvres qui nous paraissent aujourd’hui un peu fanées ; mais van Gogh, par exemple, était aussi de leurs admirateurs, témoignage du passage d’un art académique à un art moderne. Chez Nelly Hacquart, tu as pu aussi, et c’est peut-être le plus important dans cette transmission, toucher les outils du peintre et prendre en mains ses pastels, ses sanguines et ses tubes. C’est dans ce milieu qu’à l’âge de dix ans tu as rencontré Maurice Utrillo, peintre renommé de l’école de Paris, auquel tu t’adressas avec un « Bonjour, Maître ! ». Il te répondit en s’effaçant lui-même pour se présenter comme le « fils de Suzanne Valadon, peintre de grand génie ». La peinture d’Utrillo fut une révélation et, au-delà des frontières entre figuratif et abstrait qui semblent séparer vos œuvres, tu en tiras une grande leçon : parlant d’Utrillo, tu as décrit (je cite) « des blancs lumineux, des bleus incopiables ; ses couleurs m’éblouissent ». Bien des années après, tu as organisé une exposition Utrillo au milieu des H.L.M. de Montigny-lès-Cormeilles, avec le soutien de Robert Hue qui en était le maire. Tu y exposeras toi-même plus tard, et c’est ce même éblouissement devant les couleurs auquel ton œuvre nous convie à son tour aujourd’hui.

            D’autres rencontres et d’autres artistes ont influencé ta trajectoire. Ainsi de Lucie Valore, l’épouse d’Utrillo, de Carboneil, de Frediksen ou de Chaissac, ce maître de l’art brut dont tu as retenu une leçon de liberté où les contraintes de déférence à la tradition sont abolies. Ton expérience la plus personnelle t’est venue de ton travail parallèle avec Bernard Coutant. Coutant était un camarade de séminaire, qui comme toi devint prêtre. Vous aviez l’un et l’autre des convictions affirmées, disons que la souplesse de caractère n’était pas votre qualité première et, aujourd’hui, on vous qualifierait de rebelles. Dans le domaine de l’Eglise, nombreux ont été les paroissiens assez proches de toi pour que tu leur confies ton regret que les promesses de Vatican II n’aient pas toutes été tenues et que les réformes engagées aient été trop timorées à ton goût. De même pour l’art et la peinture, où tu souhaitais aussi une forme de radicalité : le relatif immobilisme des goûts et des normes en matière d’art sacré t’irrite, et toute ton œuvre témoigne d’un combat pour les faire évoluer.

            Pierre, ta peinture est souvent d’inspiration religieuse : les œuvres réunies en cette église, qui est la tienne, le manifestent comme elles témoignent aussi de la force et de la particularité de ta peinture. Cette singularité peut dérouter les fidèles attachés à des images plus traditionnelles. Regardons ainsi le chemin de croix que tu as accroché : il n’a plus la valeur illustrative des chemins de croix conventionnels, qui étaient des représentations à but didactique à une époque où le livre et l’image étaient rares. Dans ton chemin de croix, le récit factuel des Évangiles s’estompe et les diverses stations sont l’expression de la plus grande douleur menant à la plus grande espérance. Pour interpréter cette œuvre et bien d’autres, il nous faut admettre que la peinture possède une autonomie propre en tant que domaine de recherches formelles. Dans tes tableaux de tous formats, accrochés tantôt en carré et tantôt en losange, dans tes oriflammes, dans ton travail sur la matière picturale qui va de l’épaisseur à la dégoulinade, de l’attention au détail à la marge laissée à l’aléatoire, du trait à l’exploration de formes non cernées, dans ta palette et dans ton nuancier de couleurs, tu cherchais et tu innovais. Tu as rencontré la reconnaissance des milieux artistiques. Plusieurs artistes ici présents ont exposé avec toi, d’autres dans cette assemblée ont organisé certaines de tes expositions dans des lieux divers, allant d’églises à des espaces dédiés à l’art contemporain. Je lis sur le blog d’une artiste ce passage, qui témoigne aussi de ta grande liberté comme peintre : « Pierre aimait à jouer avec la matière et les éléments. Étalant ses couleurs sur des planches de bois, parfois des toiles, il les exposait au temps, en hiver comme en été, qu’il gèle, qu’il pleuve ou que le soleil brûle jusqu’à ce que l’œuvre se révèle. J’ai trimballé les œuvres de Pierre dans pas mal d’expositions, d’Ile-de-France jusqu’en Andorre » ; et de citer une série de lieux. Parmi toutes ces expositions, je sais que tu étais particulièrement touché par celles organisées à l’orangerie de Soisy, parce qu’elles manifestent l’attention et l’intérêt que te portent tes concitoyens les plus proches, ou au Boisquillon, lieu qui t’a toujours accueilli à bras ouverts. Tous les visiteurs se souviennent aussi de l’exposition à l’église de Groslay ou à l’abbaye de Bonport, où furent accrochées un grand nombre d’oriflammes et de toiles. Car tu travaillais beaucoup et, jusqu’à ces derniers mois, tu as continué dans ton atelier, à quelques pas d’ici, à explorer les possibilités de la peinture et de ses extensions.

            Dans les courtes lettres que tu adressais à tes amis et dans les titres de tes tableaux, tu calligraphiais en lettres géantes et dansantes. Assez souvent toutefois, tu choisissais d’écarter un titre afin de ne pas enfermer l’interprétation dans un cadre prédéterminé. Aussi, sans nécessairement connaître ou partager le sens mystique qui avait inspiré une œuvre, peut-on en partager l’allégresse : ton œuvre se lit alors comme un hymne à la création et l’interjection de Marie de Magdala quand elle reconnaît le Maître (« Rabbouni ! ») devient un éblouissement à valeur universelle devant les forces de la vie. Cette prodigalité si sensible dans tes tableaux, tu l’étendais aux rapports humains. Rien d’étonnant donc à ce qu’un réseau d’amis se soit constitué autour de toi, où chacun rendait en services et en affection une part de ce qu’il avait reçu. L’un lui rendait service dans l’usage des nouvelles technologies, et des paroissiennes, des paroissiens, t’ont suivi au cours des années et t’ont entouré lors de ta maladie. 

             Tu as souvent déclaré avoir fait tienne l’injonction du Christ à Pierre : « Avance en eau profonde » et tu appliquais ce commandement tant à la foi qu’à la peinture. En commentant tes tableaux, tu soulignais (je cite) que « la peinture est un acte de parole ». La foi suppose l’adhésion à un corps doctrinal relativement immuable, et une question pour l’Église est d’adapter ce corpus à l’évolution du monde ou, pour citer l’encyclique fondatrice de la doctrine sociale de l’Église à laquelle tu étais si attaché, aux « choses nouvelles » (Rerum Novarum). En matière de peinture, l’innovation est au contraire prisée, même s’il est impossible de se déprendre de tout héritage culturel. Parce que tu es croyant, tu ne vois pas dans la mort physique la fin ultime de l’être. Parce que tu es peintre, l’idée d’une « mort de la peinture » par épuisement de ses capacités d’expression t’est tout aussi étrangère. Dans ta conception de la peinture comme mode d’expression de la foi selon les moyens adaptés à chaque époque, ces deux domaines apparaissaient donc comme distincts, mais liés. Cette unité, nous pensons pouvoir la traduire d’un seul mot : très cher Pierre, ta foi et ta peinture constituent deux faces d’une même aspiration, celle à la Lumière.   


Prière du Père Pierre avec les mots de St Jean.
Le saviez-vous : Les symboles – La croix

Le saviez-vous : Les symboles – La croix

Ce signe est réalisé dès que souhaité mais surtout en début et fin de célébration chez les chrétiens car c’est un geste fondamental dans nos prières.

Il nous rassemble au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. C’est un signe qui désigne aussi bien l’origine que le but. On y parle de la mort du Christ, de sa résurrection et la profession de foi en notre Dieu unique et trinitaire.

Il n’est donc pas à faire à la légère. Aujourd’hui il est réalisé en posant notre main sur le front puis la poitrine puis les épaules comme foyers de la réflexion, de la santé et de la force au quotidien.

Mais attention, il est bien au delà du Christ puisque que celui ci était déjà réalisé avant Jésus en terre d’Israël. C’était en forme de croix mais pour représenter la dernière lettre de l’alphabet hébraïque désignant le T de la Torah.

Bibliographie

Aleteia

EgliseCatholique-ge.ch

Média

KTO – Pourquoi padre ? – Quelle est la signification du signe de croix ?

Diocèse de Paris – Pourquoi fait-on le signe de croix ?

Tiphaine

Avis de recherche – Chantre & musicien de la liturgie

Avis de recherche – Chantre & musicien de la liturgie

Vous aimez chanter ou faire de la musique, vous animez déjà ailleurs ou vous souhaitez apprendre… on vous accueille aussi bien sur Soisy que sur Andilly dans nos équipes d’animation liturgique.

C’est un rôle difficile et humble, mais qui fait vibrer le cœur de chacun des acteurs de la liturgie.

Une question, une peur, une appréhension, venez en parler ou échanger par mail si vous le souhaitez. Nous sommes là pour vous accompagner aussi longtemps que nécessaire !