Mercredi des Cendres, pourquoi ?

Le Mercredi des Cendres est le premier jour du Carême dans notre liturgie actuelle. L’Eglise demande 2 jours de jeûne « obligatoires » dans notre Carême : le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Il est bien sûr possible de faire tout le Carême ou juste les vendredis selon les idées et besoins de chacun.

Lors de la célébration, l’imposition des cendres  est le premier symbole du Carême. Le prêtre marque chaque fidèle avec un peu de cendres sur le front en signe de fragilité des hommes mais aussi en signe de la miséricorde divine.

Ce jour est en lien avec l’idée de pénitence (déjà présente chez les Hébreux qui se couvraient la tête de cendres, revêtus d’un tissu rugueux appelé le cilice, en rendant grâce à Dieu. Exemple : Jdt 9, 1 ou Mt 11, 21).

C’est un temps propice à confesser ses fautes devant Dieu. La période de cette pénitence canonique commençait précisément ce jour-là et durait jusqu’au Jeudi Saint. Dans la Rome du VIème siècle, les pénitents confessaient leurs péchés et pouvaient recevoir un vêtement de cilice imprégné de cendres en étant exclus de l’Église jusqu’à la fin du Carême avec obligation de se retirer dans une abbaye.

Initialement, le Carême débutait par la confession pour purifier l’âme et recevoir la Sainte Communion.

Le rite de l’imposition des cendres sur la tête des pénitents date du Xième siècle et se propage très vite en Europe. Les cendres proviennent de la combustion des rameaux d’olivier/buis bénits le dimanche des Rameaux de l’année précédente. Elles étaient imposées sur la tête des hommes, et en forme de croix sur le front des femmes.

Les cendres, issues de la combustion, sont symbole de renaissance. Grâce à l’Evangile, nous remplacerons ce feu du mal par le feu de l’Amour. Car le feu qui brûle détruit tout dans un premier temps mais, en même temps, ce feu éclaire, réchauffe, réconforte, guide et encourage … ce qui représente la montée vers Pâques !

Sources :