Le coin des lecteurs

S’il est un temps privilégié pour la lecture, c’est bien celui des vacances !

Un moment paisible, confortablement assis, ou couché, dans un coin frais de la maison ou du jardin, le livre est le compagnon idéal pour oublier le temps qui passe, le stress du quotidien, et se retrouver avec soi-même et accueillir cet ami qui va vous faire passer un agréable moment.

C’est un petit livre. Tout juste 130 pages ! Découpé en chapitres, ce qui vous permet de le lire lentement, un peu chaque jour, pour vous « imbiber » de sa matière tant elle est forte et délicate.

C’est un livre-à-lire-et-à-relire. Un livre-de-chevet. Un livre-à-méditer. Un livre-qui-interroge.

Sa lecture est néanmoins facile, agréable même, drôle parfois. Un livre-qui-fait-du-bien !

C’est le livre d’Adrien Candiard : « A Philémon. Réflexions sur la liberté chrétienne. » Prix de la liberté intérieure 2019.

Évidemment, il est vivement recommandé d’avoir lu et même relu la Lettre à Philémon de St Paul.

Le texte de Paul est très court. A peine une page ! Et pourtant, elle est d’une densité rare. Tous les principes de la vie chrétienne y sont réunis.

Une belle leçon de catéchisme ! A méditer sans modération !

Marie-Thérèse

Les achats monastiques 🤪

Comme tout le monde … les monastères n’ont pas été épargnés par le COVID-19 !

Si vous cherchez des produits de bonnes qualités, français … et qui peuvent aider notre Eglise … les produits monastiques sont parfait ! Ce sont de bons cadeaux … pour vous ou à offrir !

Sur tous les sites cités, vous trouverez de quoi manger, de la décoration de la maison et des objets religieux (décoration ou cadeau pour des communions ou autres)

Quelques sites web

Liste non exhaustive !

Prière Universelle du 19/07/2020

Prière Universelle du 19/07/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Seigneur, Que notre gouvernement et nos municipalités, en ce temps de congé, se ressourcent et méditent. Que l’Esprit Saint descende sur chacun d’eux, sous une forme ou une autre, pour qu’ils guident le peuple vers des jours meilleurs.

Seigneur nous te prions.

Seigneur, Toi qui prend soin de toute chose, protège et aide chacun de tes serviteurs dans ton Eglise. Qu’ils délivrent ton message d’amour sereinement sans persécution et sans haine.

Seigneur nous te prions.

Seigneur, Permet à chacun de nous de trouver le bon grain en nous pour que nous le semions dès la rentrée … pour que tous ensemble nous puissions en récolter les fruits chaque jour.

Aide nous à grandir malgré cet ivraie qui pousse à nos côtés.

Seigneur nous te prions.

Dimanche 19 juillet 2020 – Homélie

Dimanche 19 juillet 2020 – Homélie

XVIème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient qu’il y a de l’ivraie ? Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. »

Frères et sœurs, après la parabole de la semence que nous avons méditée dimanche dernier, voici celle du bon grain et de l’ivraie. Jésus y compare le royaume de Dieu à un champ de blé dans lequel les mauvaises herbes, l’ivraie, croissent à côté de bon grain, le mal et le bien.

En effet, à travers cette parabole, nous constatons qu’autour de nous et en nous, sont mêlés le bien et le mal. L’attitude à adopter devant ces deux réalités du bien et du mal, c’est celle de Dieu qui laisse grandir l’un à côté de l’autre jusqu’au temps de la moisson, le bon grain et l’ivraie. Et cette attitude de Dieu, c’est la compréhension, la patience et la confiance. « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. » L’auteur du livre de la Sagesse nous dit que Dieu juge avec indulgence et qu’il gouverne avec beaucoup de ménagement, car il offre toujours une occasion de repentir pour celui qui se tourne vers lui. Cette attitude de compréhension, de patience et de confiance de Dieu à l’égard de tout doit nous servir pour que nous sachions comprendre, pour patienter à l’égard de ceux qui nous font souffrir ou qui commettent le mal autour d’eux. La parabole du bon grain et de l’ivraie symbolise le bien et le mal qui cohabitent. C’est une réalité ancrée dans notre vie quotidienne, et faire preuve de patience et de compréhension n’est pas donné à tous.

En effet les serviteurs qui découvrent l’ivraie en train de germer demandent au maître de débarrasser le sol de cette ivraie parasite qu’est le mal, mais le maître répond : « laissez-les poussez ensemble jusqu’à la moisson. »

Oui, nous pourrions, nous aussi, nous reconnaître dans ces serviteurs zélés, écarter ceux qui ne semblent pas répondre à nos critères, aux normes de l’Eglise, plus attentifs à fustiger le mal, plus rapide à dénoncer le mal, ce qui ne va pas, plus facile à juger au lieu d’aimer, plus facile à voir le mal chez l’autre, et nous oublions parfois qu’il y a en nous l’ivraie, c’est-à-dire le mal aussi bien que le bon grain, c’est-à-dire le bien, car le bien et le mal cohabitent ensemble en nous, et c’est dans ce sens que Dieu dit : « Laissez-les pousser ensemble. » En effet, tous les jours nous rencontrons des hommes qui œuvrent pour le bien, mais hélas d’autres pour le mal ; ce ne sont pas les exemples qui nous manquent. A travers cette parabole du bon grain et de l’ivraie, Jésus nous invite à prendre conscience de cette réalité du bien et du mal dans le monde, mais Dieu nous a donné la liberté de choisir de faire le bien ou de faire le mal et ne soyons pas étonnés de cette coexistence du bien et du mal dans notre monde, car le choix revient à chacun de nous à cause de la liberté que Dieu nous a donnée.

En écoutant la parabole de bon grain et de l’ivraie, ne nous décourageons pas dans la poursuite à faire le bien pour les autres, et que le mal que font certains ne nous poussent pas à abdiquer, pour juger ou pour condamner, mais à avoir cette compréhension et cette patience de Dieu pour lutter de toutes nos forces pour que règnent la justice, la paix et l’entente entre les hommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Demandons au Seigneur en ce jour de nous donner son Esprit afin que le bon grain, le bien, soit toujours dominant en nous, car le royaume de Dieu est une petite semence qui doit grandir, une espérance qui doit se transmettre. Mais que l’ivraie, le mal, ne l’emporte pas sur le bon grain, le bien. Oui, le bien triomphera toujours sur le mal. Imitons la patience de Dieu dans notre vie communautaire, familiale, pour faire triompher le bien qui est dans chaque personne. Que cette parabole de ce jour nous aide à nous départir du mauvais pour revêtir nos cœurs de ce qui est bon en nous et que le Seigneur nous délivre de l’ivraie, le mal, pour semer en nous le bon grain pour le service de nos frères.

A M E N

Dimanche 12 juillet 2020 – Homélie

Dimanche 12 juillet 2020 – Homélie

XVème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Voici que le semeur est sorti pour semer, des grains sont tombés sur le bord du chemin, sur le sol pierreux, sur les ronces, et sur la bonne terre. Celui qui a les oreilles qu’il entende. »

Frères et sœurs, dimanche dernier Jésus nous révélait qu’il est ce maître doux et humble de cœur qu’il faut imiter et il nous invitait à inscrire cette douceur et cette humilité dans notre vie avec nos frères pour être ses disciples. Aujourd’hui, il nous parle en parabole et la parabole qu’il utilise c’est celle du semeur. « Voici que le semeur est sorti pour semer. »

De quelle semence s’agit-il ? De la parole de Dieu : le semeur c’est Jésus lui-même et les différents terrains qui accueillent cette parole, c’est nous qui sommes rassemblés en ce jour pour recevoir cette parole, et nous la recevons selon les différents terrains que Jésus vient de mentionner : le bord du chemin, le sol pierreux, les ronces et la bonne terre. La parole de Dieu est accueillie et reçue selon les dispositions de notre cœur, soit comme au bord du chemin, c’est-à-dire que cette parole de Dieu est étouffée par notre manque de persévérance, de dynamisme pour briller cette parole de Dieu dans notre vie.

Ou parfois nous recevons cette parole de Dieu sur le sol pierreux, c’est-à-dire que notre cœur reste imperméable à l’épanouissement de cette parole. Elle ne peut rien produire en nous comme fruits, car les soucis de ce monde prennent une place importante dans notre relation avec Dieu. Rien ne peut nous séduire demeurer fidèle à Dieu dan tout ce que nous faisons.

Nous recevons cette parole sur les ronces, c’est la foi étouffée par les biens temporels, la recherche du bien-être qui nous empêche de choisir Dieu et de témoigner pour lui en cherchant d’autres intermédiaires contraires à notre foi chrétienne.

Nous recevons cette parole de Dieu sur la bonne terre, c’est-à-dire dans le cœur disposés à l’accueillir, à se laisser séduire par sa parole et de ce fait, nous donnons amour et charité. C’est la foi vécue en actes et en vérité comme disait Saint Jacques : « La foi sans les actes est une foi morte. » Oui la bonne terre, c’est cette foi vécue en actes et en vérité dans la vie de tous les jours, et nous devons être des terres fertiles où cette parole de Dieu fructifie pour donner des fruits d’amour, de charité, en abondance pour nos frères.

Alors frères et sœurs, quels terrains sommes-nous pour recevoir et faire fructifier la parole de Dieu dans nos cœurs pour le service de nos frères ?

Sommes-nous cette bonne terre pour accueillir la parole de Dieu ou au contraire,  sommes-nous ce sol pierreux, ces ronces où la parole de Dieu ne peut rien produire comme fruits pour le service de nos frères ? Beaucoup parmi nous font déjà fructifier cette parole de Dieu dans notre communauté par leur engagement au sein de nos structures et mouvements de la paroisse. Oui chacun et chacune de nous peut faire fructifier la parole de Dieu selon ses charismes et talents, car Dieu sème les mêmes grâces pour tous et c’est à chacun de nous de faire fructifier ce qu’il a reçu gratuitement de la part de Dieu pour le service de ses frères. Point besoin de faire des comparaisons, l’essentiel c’est de faire confiance en Dieu pour être cette bonne terre où sa parole éclaire, illumine nos cœurs en vue d’un témoignage en paroles et en actes. Oui, la semence de Dieu qu’est sa parole, est comme l’eau qui pénètre nos cœurs et le féconde, comme l’eau capable de faire fleurir les zones les plus désertiques de nos vies d’hommes et de femmes pour faire briller les fruits de charité, d’amour, de bonté, de bienveillance pour le service de nos frères.

Soyons cette bonne terre où la parole de Dieu fructifie en abondance en vue de bonnes œuvres pour notre communauté paroissiale. Entretenons cette parole de Dieu semée en nous depuis notre baptême par l’esprit de prière, de vigilance, de générosité pour que la divine semence de Dieu grandisse et mûrisse en nous sans être étouffée ou desséchée par les soucis du monde, ouvrons nos yeux, nos oreilles. « Heureux les yeux qui voient et les oreilles qui entendent. » Que cette parole de Dieu fructifie pour chacun et chacune de nous en vue d’être témoin dans notre groupement paroissial et de semer à pleine main l’évangile du salut, pour la gloire du Dieu Père fils et Esprit Saint.

A M E N

Prière Universelle du 12/07/2020

Prière Universelle du 12/07/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Seigneur, En ce premier dimanche de vacances scolaires, accompagne nos jeunes dans toutes leurs actions de recherches spirituelles. Que ce temps de pause soit un temps de rencontre de soi et de l’autre même pour ceux qui ne partent pas.

Seigneur, entend nos prières.

Seigneur, Nous sommes enfin libre de circuler comme bon nous semble mais ce n’est pas le cas de tous. Accorde ton soutien à tous ces peuples accablés par le mépris ou la guerre. Aide les à trouver la lumière de jours meilleurs pour qu’ils restent porteurs d’espérance.

Seigneur, entend nos prières.

Seigneur, Tu as fait l’homme à ton image pourtant nous passons notre temps à nous entre tuer, à nous mépriser, à nous calomnier les uns les autres. Aides nous à mettre nos rancœurs de coté pour avancer ensemble sur ton chemin. Fait germer en nous ton amour.

Seigneur, entend nos prières.

Seigneur, la nourriture spirituelle est primordiale mais le corps a aussi besoin de se nourrir. Malgré nos dérèglements climatiques et tous nos excès, accorde à notre planète, et nos agriculteurs, un peu de répit pour qu’ils puissent moissonner et récolter paisiblement pendant cet été.

Seigneur, entend nos prières.

Prière Universelle du 05/07/2020

Prière Universelle du 05/07/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Pour que le Christ sauveur illumine par la grâce du baptême le corps, le cœur, l’esprit et l’âme de Jason, Aron, Alexandre et Lilian

Pour qu’il accorde à chacun d’eux d’en fructifier les promesses jusqu’au dernier souffle en fidélité à la foi chrétienne, en rayonnement de l’espérance évangélique et en amour croissant pour Son Eglise, pour leurs familles et pour tout leur entourage.

Seigneur nous te prions.

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Dimanche 5 juillet 2020 – Homélie

Dimanche 5 juillet 2020 – Homélie

XIVème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau. Devenez mes disciples car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. »

Frères et sœurs, dimanche dernier le Christ nous invitait à être accueillants, à vivre l’hospitalité avec nos frères, à le préférer à tout, en faisant le choix pour le suivre dans la confiance malgré les épreuves de la vie.

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Dimanche 21 Juin 2020 – Soir – Homélie

Dimanche 21 Juin 2020 – Soir – Homélie

XIIème dimanche du temps Ordinaire – Année A

« Ne craigniez pas, celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, je me prononcerai pour lui devant mon Père. »

Chers frères et sœurs, fils et filles bien aimés de Dieu,

Il nous arrive tous de faire l’expérience de Jérémie dans notre fidélité à Dieu. En effet, Jérémie n’en peut plus. Il est épuisé dans son combat pour la cause de Dieu. L’incompréhension de ses contemporains l’inquiète. Et il l’exprime : « J’entends les calomnies de la foule… Tous mes amis guettent mes faux pas.» Nous avions tous à un moment donné de notre histoire été confrontés à cette difficulté de Jérémie. Les appréciations et les critiques des autres ont influencé ou non notre détermination à la suite du Christ. La perte de la foi vient pour la plupart des critiques lancées contre l’Église et qui ébranlent ceux qui accordent de crédit à cette institution. Certains ont certainement fait défection en préférant suivre la logique du monde. Ils ont sacrifié leur vie chrétienne dans la compromission pour un bonheur temporaire et immédiat. Ils ont préféré le monde au détriment de Dieu. D’autre au contraire à l’instar de Jérémie se sont tournés résolument vers le Seigneur dans les moments difficiles. Ils ont préféré crier vers le Seigneur comme dans le psaume responsoriale : « dans ton grand amour, Dieu répond moi ».  Leur engagement à la suite du Christ est sans retour et sans détour. A leur crie d’appel, le Seigneur répond. Et voici ce que répond le Seigneur : « ne craignez donc pas ces gens-là »

Chers amis, Jésus nous demande d’opérer un choix : notre environnement ou le projet de Dieu. Il nous invite à nous affranchir de notre environnement que constitue le regard des autres pour nous tourner uniquement vers le regard de Dieu afin de demeurer sur sa trajectoire. Le regard de Dieu ne nous fait pas peur. Qui sont donc en revanche, ces gens que nous craignons ? Qui sont ceux dont nous craignons la critique, la désapprobation ? Qui sont ceux qui pourraient menacer notre vie ? c’est humiliant de le reconnaître, mais nous avons parfois peur de ces personnes qui nous entourent et ne partagent pas la même foi que nous. Mais le Seigneur nous révèle celui qu’il faut craindre. Ce dont tout homme comme Jérémie pouvait avoir peur est la mort, la fin de l’existence terrestre, la séparation de l’âme et du corps. Or la mort est inévitable pour tout homme. Que nous reste-t-il encore à craindre ? La damnation.

A M E N