Prier le chapelet de la Miséricorde Divine

Prier le chapelet de la Miséricorde Divine

Introduction

Jésus a dicté, en 1935, à Sœur Faustine (1905-1938 – Croatie – Canonisée par JPII en 2000) ce chapelet de la Miséricorde Divine.

Avec ce chapelet, JC a promis d’aider les pécheurs :

  • « Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je t’ai donné. Il me plaît de leur accorder tout ce qu’elles me demanderont en disant ce chapelet »
  • « Les prêtres le donneront aux pécheurs comme une ultime planche de salut ; même le pécheur le plus endurci, s’il récite ce chapelet une seule fois obtiendra la grâce de mon infinie miséricorde »
  • « Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par Ma miséricorde pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort » 
  • « À l’heure de la mort je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant l’indulgence est la même »

Extraits du Petit Journal de Sœur Faustine KOWALSKA

Mode d’emploi

Les prières

Au début

  • Notre Père
  • Je Vous salue, Marie
  • Je crois en Dieu

Sur les gros grains : 1 fois

Père Éternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier

Sur les petits grains : 10 fois

Par Sa douloureuse passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.

Pour terminer : 3 fois

Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.

Visuel

JMJ 2016 en Croatie

Sources

Dimanche 19 avril 2020 – Homélie

2ème dimanche de Pâques – Dimanche de la Divine Miséricorde – Année A

« La paix soit avec vous : Recevez l’Esprit-Saint »
« Avance ton doigt, vois mes mains, et mets-là dans mon côté, cesse d’être incrédule, mais soit croyant : Mon Seigneur et mon Dieu. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Frères et sœurs, après avoir célébré avec ce confinement dans nos familles-Eglises-domestiques, le grand mystère d’amour, la mort et la résurrection du Christ, c’est toujours la même ferveur que nous vivons ce deuxième dimanche de Pâques, dimanche de la Divine Miséricorde proclamée par Saint Jean Paul II au jubilé de l’an 2000. Oui, partageons cette joie loin les uns des autres, mais en communion de cœur et d’esprit comme les Apôtres. Recevons cette paix que Jésus nous donne : « La paix soit avec vous. » Oui, avec les évènements que nous vivons avec cette pandémie, le Christ ressuscité nous donne sa paix dans notre confinement, comme les Apôtres l’avaient reçue, eux qui étaient confinés par peur des juifs à cause des évènements du Vendredi Saint. Cette joie de la Résurrection, continuons de la rayonner et de la partager en esprit dans nos Eglises domestiques, nos familles.

Oui, Jésus avait annoncé sa résurrection : « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai. » Quel est donc ce temple ? C’est son corps qui se relèvera des morts le troisième jour.

Devant les portes verrouillées, Jésus se présente à ses Apôtres en leur disant : « la paix soit avec vous », « recevez l’Esprit Saint : à qui vous remettrez les péchés, ils seront remis, à qui vous maintiendrez les péchés, ils seront maintenus. » Jésus confie un pouvoir de pardonner les péchés, un pouvoir immense entre les mains des pécheurs, et c’est le soir de sa résurrection qu’il donne ce pouvoir, et ce pouvoir est confié aujourd’hui aux prêtres, ministres ordonnés. En instituant ce dimanche, dimanche de la Divine Miséricorde, le Pape nous invite à contempler ce que la mort et la résurrection ont produit en nous : nous sommes rachetés, pardonnés de nos péchés par la miséricorde de Dieu, qui par son Fils mort et ressuscité, continue d’agir aujourd’hui à travers les ministres ordonnés, les prêtres. Avec ce dimanche de la Divine Miséricorde, il nous est donné d’entendre la profession de foi de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu », car le Ressuscité lui donne l’occasion de voir, de toucher, et l’invite à croire, à passer du stade du doute à la confiance : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Oui, cette foi confiante nous est décrite dans la première lecture avec la première communauté chrétienne qui vivait la foi, non pas en solitaire mais en communion fraternelle, en union avec Dieu. Et pour nous qui sommes rassemblés depuis le confinement dans nos familles, nous vivons cette communion fraternelle à travers la prière, par l’écoute de la parole de Dieu, même-si nous ne communions pas au corps du Christ, lui le Ressuscité est là au milieu de nous comme il était au milieu de ses Apôtres au soir de sa résurrection.

En ce dimanche de la Divine Miséricorde, le Ressuscité nous a pardonnés nos péchés par sa mort et sa résurrection. Soyons des hommes et des femmes d’espérance pour vivre cette période difficile non pas dans le doute, mais dans la foi de la lumière du Ressuscité. Affirmons à la suite de Saint Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu. » Et continuons de faire de nos familles durant cette période de confinement, des Eglises domestiques, par l’écoute de la parole de Dieu et dans le partage fraternel, car nous sommes heureux d’être de ceux qui ont cru au Christ mort et ressuscité sans l’avoir vu, et que la paix que Jésus avait donnée à ses Apôtres au soir de sa résurrection soit avec nous aujourd’hui, durant cette période difficile de la maladie, et nous garde unis malgré les distances.

Bon dimanche de la Divine Miséricorde dans vos familles et Dieu Père, Fils et Esprit Saint vous bénisse et vous réconforte dans son amour en vous gardant dans sa paix.

A M E N