Avis de recherche – Chantre & musicien de la liturgie

Avis de recherche – Chantre & musicien de la liturgie

Vous aimez chanter ou faire de la musique, vous animez déjà ailleurs ou vous souhaitez apprendre… on vous accueille aussi bien sur Soisy que sur Andilly dans nos équipes d’animation liturgique.

C’est un rôle difficile et humble, mais qui fait vibrer le cœur de chacun des acteurs de la liturgie.

Une question, une peur, une appréhension, venez en parler ou échanger par mail si vous le souhaitez. Nous sommes là pour vous accompagner aussi longtemps que nécessaire !

Les temps forts de la rentrée 2022

Messe d’installation du Père Parfait

Cette année voit la nomination d’un nouveau curé sur notre paroisse, le Père Parfait. Il sera présent sur notre paroisse dès la semaine du 29 août 2022.

Son installation officielle aura lieu lors de la messe du dimanche 11 septembre 2022 à 10h30 en l’église de Saint Germain de Soisy-sous-Montmorency.

Après la messe, un temps convivial est organisé à la salle paroissiale. Nous vous proposons que chacun apporte quelque chose à manger. Vous pourrez déposer ce que vous apportez avant la messe directement à la salle.

Portes ouvertes

Le samedi 17 septembre, de 10h00 à 16h00 dans l’église Saint Germain de Soisy-sous-Montmorency, venez découvrir les mouvements et services de la paroisse.

Durant cette journée, vous pourrez inscrire votre enfant à l’éveil à la foi, au catéchisme ou à l’aumônerie. Il vous sera aussi possible de les inscrire pour recevoir les sacrements d’initiation.

Messe de rentrée pastorale

La messe de rentrée de l’année pastorale 2022-2023 aura lieu le dimanche 18 septembre 2022 à 10h30, en l’église Saint Germain de Soisy-sous-Montmorency.

Durant la messe, il y aura la bénédiction de tous les acteurs de notre paroisse ainsi que la bénédiction des cartables des enfants et des étudiants, mais aussi les affaires professionnelles pour ceux qui travaillent.

La Prière Pénitentielle

La Prière Pénitentielle

Cette prière est dans la première partie de la messe. Nous venons de rentrer et nous reconnaissons que nous sommes pécheurs.

Il y a 3 formes :

  • Je confesse à Dieu + Refrain (en français ou en grec)
  • Chant avec strophes + Refrain (en français ou en grec)
  • Intentions de prière+ Refrain (en français ou en grec) –> très peu utilisée, car souvent les intentions ne sont pour la prière pénitentielle
Récapitulatif d’une prière pénitentielle
Le saviez-vous : Les symboles – Alléluia

Le saviez-vous : Les symboles – Alléluia

Ce mot est fréquemment utilisé dans la liturgie actuelle mais aussi du temps de Jésus. C’est un mot qui signifie « cri de louange » ou « cri d’allégresse » envers Dieu.

Il est même utilisé dans les Psaumes.

Durant le Carême, nous ne prononçons pas d’Alléluia. Cette particularité est réservée aux chrétiens d’Occidents car les chrétiens d’Orients, eux, n’ont pas fait ce choix ! A priori, ce choix aurait été fait au Moyen Âge. Il faut voir cela comme un « au revoir à un ami », une recherche de Jésus désespérément au travers du désert. Et c’est pour cela qu’on le remplace par « Maranatha » qui signifie « Notre Seigneur, viens » (mot araméen).

C’est un peu la même raison pour le Gloria qui n’est pas chanté ou récité pendant le Carême.

Bibliographie de la série à venir

Les maux de ma foi

Tiphaine

Lundi 15 août 2022 – Homélie

Lundi 15 août 2022 – Homélie

Assomption

« De Marie qu’on publie et la gloire et les grandeurs. Amen ! Qu’on l’honore, qu’on l’implore, qu’elle règne sur nos cœurs. » C’est, avec l’inspiration que nous donnent ces mots, que nous voulons célébrer dignement la Vierge Marie, Mère de notre Seigneur Jésus Christ, en son assomption, en sa montée au ciel de Dieu. Montée au ciel, assumée par Dieu qui lui a donné de vivre et de réaliser sa sainte volonté sur terre, nous croyons que Marie attend de nous que nous puissions la publier, comme toutes ces générations qui ont bien su le faire, l’honorer, l’implorer et la laisser régner sur nos cœurs. N’est-ce pas là tout un programme qui déroule le plan de l’assomption de la Vierge Marie ? En effet, autant Marie est assumée par Dieu, autant nous devons l’assumer, nous ses enfants.

Pour mener à bien cette belle perspective de publier de Marie sa gloire (valeur) et ses grandeurs, nous faisons écho à la vision que Saint Jean a eu dans le livre de l’Apocalypse, la concernant. De Marie, nous ne nous contentons pas seulement d’enseigner qu’elle a eu la joie, comme femme choisie entre toutes les femmes, de mettre au monde un fils qui est le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. Nous faisons mieux et plus, en publiant les circonstances dans lesquelles elle est parvenue à réaliser le salut, la puissance et le règne de notre Dieu et donc le pouvoir de son Christ. En effet, Marie, nous la publions en ce qu’elle a connu les douleurs et la torture d’un enfantement, qu’elle a su protéger son fils contre les assauts de l’ennemi, afin que le plan de salut de Dieu s’accomplisse.

Après avoir publié notre Maman Marie, en si peu mais grandes choses, nous voulons l’honorer, autrement dit lui rendre l’honneur qui lui est dû. Marie, nous l’assumons ; Dieu l’assume, parce qu’elle s’est assumée comme une femme, choisie entre toutes les femmes, qui appartient à Dieu et dont le cœur ne battait que pour Dieu à qui elle a dit son fiat, son consentement à le suivre dans le projet de salut des nations. D’ailleurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que Dieu honore la vierge Marie en lui donnant de recevoir la vie puisque, après le christ, cette vie donnée revient à ceux qui appartiennent au Christ, parmi lesquels donc Marie. Nous assumons qu’elle est dans la pleine vie de Dieu puisqu’elle est honorée comme celle qui s’est totalement dévouée à Dieu, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part de Dieu.

Enfin, nous l’implorons et voulons qu’elle règne sur nos cœurs. Malgré notre publicité et notre hommage honorifique à la Vierge Marie, nul d’entre nous ne la proclame déesse. Nous la plaçons à la place qui lui est donnée. Ainsi nous l’implorons en tant que le Seigneur a fait pour elle des merveilles, qu’il s’est penché sur la servante qu’elle est. Nous l’implorons car elle a un cœur aimant qui sait se plier aux demandes de ses enfants pour les présenter, à son tour, à son Fils.

Nous ne publions pas pour oublier. Nous n’honorons pas pour ensuite déshonorer. Nous n’implorons pas pour, par la suite, refuser d’être fidèle. Nous sommes de ceux qui aiment Marie parce qu’en son cœur elle a aimé son Fils et lui a appartenu comme disciple et servante. Elle règne dans nos cœurs car en nos cœurs, règne le Christ. Elle règne sur nos cœurs, car nous ne pouvons pas ne pas aimer celle qui a porté, en son sein, notre Sauveur. Elle règne dans nos cœurs car tout simplement elle est Marie, et nous l’assumons.

Père Vivien

Dimanche 14 août 2022 – Homélie

Dimanche 14 août 2022 – Homélie

20ème Dimanche Temps Ordinaire C

 Bien-aimés de Dieu, de tout ce que nous pouvons retenir de la lettre aux Hébreux, nous ne saurions faire fi de l’appel à ne pas être « accablés par le découragement ». L’auteur de cette lettre ne s’est pas privé d’interpeler les hébreux enclins à se décourager sur le chemin de la foi, d’un nouvel engagement à la suite du Christ, d’un choix d’abandonner le péché. Il nous a paru nécessaire de nous arrêter, à la lumière de cette interpellation, sur notre tendance quotidienne ou intermittente de nous décourager en divers domaines, surtout en matière de vie de foi. Ainsi, au souvenir des lectures qui viennent d’être faites, nous remarquons des manières de faire ou d’être vouées à la construction d’un mode de vie anti-découragement.

            Bien-aimés, ce que nous vous dirons sur Jésus, suscitera, en certains d’entre nous, cette envie de dire que cela est d’une autre époque. Mais, nous croyons fermement, pour notre gouverne personnelle et pour un coaching qui sied en termes d’accroissement spirituel, qu’en Jésus nous avons et trouvons le modèle par excellence de l’endurance. D’ailleurs, lorsque l’auteur de la lettre aux Hébreux présente le Christ, il déclare ceci : « Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu ». A vrai dire, entre la joie qu’il avait déjà d’annoncer la sainte volonté de Dieu et de s’épanouir au milieu d’un monde à porter vers le salut, et le début de sa passion le conduisant sur le chemin de la croix, cet ignominieux supplice, Jésus aurait pu prétendre à un découragement, somme toute, normal ou compréhensible. Mais en fait, Jésus n’a jamais eu le temps, ni le besoin, encore moins l’intention de se décourager. Pour preuve, l’auteur de la lettre aux Hébreux, voulant mettre en exergue le fort mental du Christ, relève que non seulement il n’a pas eu honte du supplice, mais encore il a méprisé cette honte. Dans le même sillage, lorsque le Christ annonce ses souffrances et sa future mort sur la croix, il utilise les signes du feu qu’il va, de son initiative, apporter sur la terre et du baptême, donc de l’eau, qu’il va recevoir. Point de découragement en Jésus, car c’est lui qui déclare son impatience à ce que le feu du Saint Esprit embrase le monde et son devoir de recevoir ce baptême de sang sur la croix, malgré l’angoisse qui est la sienne jusqu’à ce qu’il soit accompli. Le découragement n’est pas inscrit dans le vocabulaire de Jésus, car il ne peut exister en Lui qui, sachant qu’il devait aimer les siens jusqu’au bout (Jn 13), manifeste une détermination farouche malgré les angoisses et les risques de honte et que sais-je encore.

            Si le découragement a été notre quotidien, s’il a souvent pris le dessous sur nous, cela n’a jamais été le cas pour Jésus et pour Jérémie malgré l’hostilité qu’il a subie. Ce qui, au-delà du modèle de Jésus et de Jérémie, devrait nous empêcher de nous décourager, c’est de nous dire et rappeler, chaque fois ou tous les jours, que nous n’avons pas encore fini de résister jusqu’au sang dans la lutte que nous menons contre le péché et sur le chemin de la foi. C’est enfin de pouvoir, comme le psalmiste, croire et espérer que, de l’horreur du gouffre, de la vase et de la boue de nos épreuves, le Seigneur nous tire, nous fait reprendre pied sur le roc et raffermit nos pas. Au lieu de laisser notre esprit s’engloutir dans les pensées qui mènent au stress sans qu’on ne puisse être productif, disons-nous que le Seigneur pense à nous, se penche vers nous pour entendre notre cri.  

Père Vivien

Dimanche 7 août 2022 – Homélie

Dimanche 7 août 2022 – Homélie

19ème Dimanche Temps Ordinaire C

 « Nous attendons notre vie du Seigneur : il est un appui, un bouclier. Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi ». Il nous a paru intéressant et important de reprendre à notre propre compte et pour notre intercession, ces propos du psalmiste. Nous pensons y avoir remarqué une déclaration de foi et d’espérance. Le psalmiste, s’adressant au Seigneur, et bien sûr à personne d’autre que lui, proclame qu’il attend la vie de ce dernier, car il est pour lui un appui et un bouclier. Chacun d’entre nous, déjà bien avancé dans la vie en cette terre ou bien venant de naitre, il y a peu, comme Marie Anastasia Violaine, a le droit de dire ou de se dire ou d’entendre dire ceci : j’attends ma vie du Seigneur. En effet, autant nous savons que nous détenons de Dieu l’être, l’existence et la croissance, autant nous reconnaissons que sans lui, nous ne pouvons rien faire, et cela Jésus nous l’a bien enseigné.

D’ailleurs, l’auteur du livre de la sagesse (18, 1-9) raconte à sa manière comment le peuple a obtenu la vie attendue du Seigneur. Il déclare que ce dernier a « accueilli à la fois le salut des justes et la ruine de leurs ennemis. En même temps que tu frappais nos adversaires, tu nous appelais à la gloire ». La vie, l’être, l’existence et la croissance que nous attendons de Dieu est salut de nos âmes et gloire en Dieu seul.

En outre, Abraham et Sara nous sont proposés comme exemples de ceux et celles qui attendent leur vie du Seigneur. Sans savoir de quoi leur lendemain serait fait, mais seulement grâce à leur foi, définie comme « une façon de posséder ce que l’on espère », la vie que Dieu leur a donnée a été d’obéir à son appel en tout et pour tout. Cette vie a aussi été d’être ceux par qui une descendance innombrable a pu naitre. A Abraham et Sara, Dieu a donné la vie qu’ils attendaient, une vie d’obéissance à sa volonté. Par eux, Dieu a donné la vie à une descendance. Déclarer que nous attendons notre vie du Seigneur, c’est donc dire que tout dépend de lui et que nous lui devons obéissance dans la foi et l’espérance, sans être des obstacles à son plan et à son œuvre. A ce propos, les parents qui donnent la vie de Dieu à leurs enfants, comme Marie Anastasia Violaine, doivent obéissance à Dieu pour pouvoir bien les éduquer.  

Par Jésus, Dieu ne peut pas ne pas nous donner la vie que nous attendons de lui. D’abord, Jésus nous révèle que notre Père a trouvé bon de nous donner le royaume, autrement dit, la cité ou la patrie à laquelle nous aspirons et dans laquelle nous vivons déjà et vivrons de son amour. Ensuite, il nous enseigne que cette vie est une existence durant laquelle nous sommes les gens de Dieu qui attendent, en mode veille. Nous vivons et vivrons parce que le Seigneur nous met à table et passe nous servir. Enfin, la vie que nous attendons de lui appelle que nous soyons de ceux et celles qui sont les bons intendants de la charge qu’il nous a confiée de servir à son Personnel la ration de nourriture. Et cette vie se prolonge dans le fait qu’il choisisse lui-même de nous établir sur tous ses biens. Une vie d’attente et une vie active c’est ce que nous attendons du Seigneur et qu’il nous donne. Notre vie attendue et donné mérite d’être bien vécue.

Amen.

Père Vivien

Dimanche 31 juillet 2022 – Homélie

Dimanche 31 juillet 2022 – Homélie

18ème Dimanche Temps Ordinaire C

Bien-aimés, dans le cadre de notre accroissement spirituel, autrement dit, du développement de notre foi en Dieu, il est juste et bon qu’on se fasse accompagner par notre Jésus Christ. Alors qu’il lui est demandé de trancher sur une affaire de patrimoine, il fait mine, sur un ton interrogatif, de chercher à savoir qui l’a établi juge ou arbitre, comme pour dire qu’il ne s’intéresse pas à ce genre de situation. Pourtant, c’est bien lui qui donne la sentence suivante : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Nul besoin de vous rappeler que Jésus s’intéresse à l’Homme et à ce que ce dernier vit ou expérimente.

Cette sentence, en mode impératif, interpelle tout homme par rapport à ce dont dépend sa vie. Dans sa prise de parole sur l’homme, Jésus déclare qu’il y a bien des choses dont ne doit pas ou ne devrait pas dépendre la vie d’un homme, même s’il est dans l’abondance ou la réussite après la peine. En effet, sous la plume de l’évangéliste Saint Luc, Jésus laisse entendre ce que l’homme possède certes mais dont ne dépend pas son existence. Si l’homme possède des biens acquis selon ce qu’a apporté son premier bien ; s’il possède du temps pour se reposer et jouir de l’existence, ce n’est pas de cela que dépend sa vie. Si l’homme s’est donné de la peine, si son cœur n’a jamais connu de repos, jusqu’à sa propre réussite, s’il ne s’est pas donné de la peine et pourtant bénéficie des souffrances d’une autre personne, ce n’est pas de cela que dépend sa vie.

On est en droit de se demander ceci : si ce n’est pas de cela que dépend la vie d’un homme, alors qu’il s’est donné de la peine, qu’il ne s’est presque pas reposé, qu’il a souffert, qu’il a voulu profiter de ses jours, de quoi alors dépend-elle la vie d’un homme ? Pour Jésus, c’est clair, la vie d’un homme ne saurait dépendre des biens qu’il possède ou du temps qu’il se donne, d’autant plus qu’un jour ou l’autre, on lui redemandera sa vie. Pour Qohéleth, cela n’est que vanité. Selon le psalmiste, aux yeux de Dieu, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit, ils les balaie, ce n’est qu’un songe, dès le matin, c’est une herbe changeante, elle fleurit le matin, elle change, le soir, elle est fanée, desséchée.

L’essentiel dont dépend la vie d’un homme se trouve donc ailleurs. S’il sait que ses jours sont comptés, qu’on peut lui redemander sa vie à n’importe quel moment et qu’en définitive, rien ne dépend vraiment de lui, il a ceci qu’il lui reste à faire. D’abord, il lui faut se laisser instruire de la vraie mesure des jours qu’il a sur terre. Ensuite, il n’a qu’à prier le Seigneur de le rassasier chaque matin de son amour. Enfin, puisse-t-il amasser, car cela est nécessaire, mais en vue de Dieu, et se renouveler sans cesse par rapport à ce qui est juste et bon en ce monde.

Amen.

Père Vivien