Prière Universelle du 25/12/2020

Prière Universelle du 25/12/2020

Verbe Lumière de notre monde, ton Église a célébré cette nuit ta venue sur terre. Que l’Église s’ouvre à tous ceux qui te cherche. Ouvre nos esprits pour trouver de nouveau moyens d’annoncer ton amour.

Seigneur Jésus éclaire notre monde, ouvre nos coeurs à ton amour.

Verbe Lumière, tu t’es fait homme pour mieux nous connaître. Tu as choisi d’avoir une mère et un père pour t’accompagner. En ce jour de ta venue sur terre, nous te confions les jeunes et futur parents. Que leur amour soit un témoignage de ton amour pour nous.

Seigneur Jésus éclaire notre monde, ouvre nos coeurs à ton amour.

Verbe Lumière des nations, ta venue dans le monde s’est faite discrète et au plus près des exclus de nos cités. Tu nous montrais déjà l’importance des autres. Transforme nos coeurs pour que nous osions aller vers ceux que notre société rejette.

Seigneur Jésus éclaire notre monde, ouvre nos coeurs à ton amour.

Verbe Lumière, tu rassembles toute ton Eglise à tes côtés. Que les moment passé à tes côtés nous renforce à être missionnaire. Inspire notre paroisse de Soisy-Andilly. Ouvre les coeurs de ceux qui n’ose pas se mettre au service de ton Eglise. Donne leur le courage de devenir des pierres vivantes de notre communauté.

Seigneur Jésus éclaire notre monde, ouvre nos coeurs à ton amour.

Jeudi 24 décembre 2020 – Homélie

Jeudi 24 décembre 2020 – Homélie

Messe de la nuit de Noël 2020 – Année A

« In ultricies risus iaculis mauris accumsan, vel vestibulum nibh consequat. Nulla tristique ex in tristique. »

Au commencement, était le Verbe…” Commencement, c’est le premier mot de cet Évangile de saint Jean ainsi que celui de saint Marc. Ce mot nous renvoie au premier récit de la Création : “Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre… (Gn 1, 1) C’est une manière de dire que “le Verbe” est à l’origine de toutes choses. C’est ce que nous proclamons dans la troisième préface du Temps ordinaire : “C’est par ton Fils que tu as créé l’homme et c’est encore par lui que tu en as fait une créature nouvelle”.

En ce jour de Noël, c’est un nouveau “commencement” qui s’annonce : En ce petit enfant qui vient de naître dans des conditions misérables, c’est Dieu qui s’est fait homme. “Il s’est fait mortel, fragile comme nous ; il partagé notre condition humaine excepté le péché, mais il a pris sur lui les nôtres comme s’ils étaient les siens. Il est entré dans notre histoire. Il est devenu pleinement Dieu-avec-nous. La naissance de Jésus nous montre que Dieu a voulu s’unir à chacun de nous, pour nous communiquer sa vie et sa joie”. (Pape François)

Cette naissance du Sauveur n’a pas été annoncée aux grands de ce monde. Pour accueillir un tel message, il faut un cœur de pauvre. Les premiers qui l’ont entendu, ce sont les bergers. Ils passaient la nuit dans les champs à garder leurs troupeaux. C’étaient des pauvres gens qui vivaient comme ils pouvaient avec de pauvres moyens. Et surtout, ils vivaient en marge de la société. Ils ne participaient pas au culte. Aux yeux de la haute société, ils ne comptaient pas. Or voici que l’ange du Seigneur vient leur annoncer cette bonne nouvelle : “Aujourd’hui, vous est né un Sauveur ; il est le Messie, le Seigneur… Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.” Dès le départ, l’évangile c’est la bonne nouvelle annoncée aux petits, aux pauvres et aux exclus.

Cette bonne nouvelle retentit dans toutes les églises du monde entier : “Aujourd’hui vous est né un Sauveur…” Malheureusement, ils sont nombreux ceux et celles qui ignorent l’origine de cette fête ou qui ne veulent pas en entendre parler. Certains vont même jusqu’à saccager les crèches. D’autres ne pensent qu’à la fête profane : Tout est prévu, le sapin, le réveillon, les guirlandes… Mais on oublie l’essentiel. On oublie que Noël c’est Jésus qui est venu et qui continue à venir pour “chercher et sauver ceux qui étaient perdus.”

Avec les bergers, nous sommes tous invités à nous rendre à la crèche. C’est là que notre Sauveur nous attend. Nous venons nous imprégner de la présence de Celui qui veut naître en nos cœurs. Nous accueillons cette lumière qui est en lui pour qu’elle transforme notre vie. Puis nous sommes envoyés pour la communiquer à tous ceux et celles que nous rencontrerons sur notre route. Cette présence et cet amour de Dieu c’est comme un trésor qu’il nous faut accueillir et partager. Nous ne devons jamais oublier que Noël c’est Jésus qui continue à venir pour nous et pour le monde entier.

Ce Jésus que nous fêtons à Noël est né pauvre parmi les pauvres. Bien plus, il se reconnaît en chacun d’eux. S’il n’y a pas de place pour eux dans notre vie, c’est lui que nous rejetons. “Il est venu chez les siens et le siens ne l’ont pas reçu…” L’Évangile nous fait comprendre qu’il est impossible de fêter Noël sans eux. Si nous voulons le rencontrer et l’accueillir, c’est vers eux qu’il nous faut aller ; il est présent dans celui qui a faim et froid, celui qui est malade et seul, celui qui a perdu ou oublié sa dignité humaine. Vivre Noël c’est aussi accueillir le Christ dans la personne du pauvre et lui donner la place d’honneur.

“Le Verbe était la vraie Lumière qui éclaire tout homme, en venant dans le monde…” Plus tard, Jésus dira : “Je suis la Lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres…” C’est cette lumière que nous recevons en ce jour de Noël. Mais il ne faut pas oublier cette recommandation du Christ : “Gardez vos lampes allumées”. Cette lampe c’est celle de la foi, celle de la prière. En accueillant Jésus et en nous mettant à son écoute, nous apprenons à nous ajuster de plus en plus à l’amour qui est en lui. Avec lui, c’est comme une porte qui s’est ouverte, une lumière nouvelle, une nouvelle manière de regarder la vie.

Aujourd’hui, le Christ rejoint tous ceux et celles qui sont éprouvés par la souffrance, la maladie, le deuil, le chômage, les conflits familiaux… il ne va pas faire un miracle pour résoudre tous ces problèmes. Mais il va nous ouvrir la porte de l’espoir et du courage pour chercher encore. Notre Dieu est un compagnon qui marche avec nous. Parfois même, il nous porte. Et ce qui est extraordinaire c’est que nous pouvons toujours le rejoindre dans la prière. Il est toujours là pour nous aider et nous encourager à pousser des portes entrouvertes.

Nous vivons dans un monde enfermé à double tours, enfermé dans les murs de l’égoïsme, de l’indifférence, du racisme, de la rancune. Mais Noël nous apporte un message d’espérance offert à tous. Nous accueillons dans la joie la visite de Dieu. Elle est pour nous. Accueillons son message d’espérance. Laissons-nous faire par lui. Nous ne le regretterons pas. C’est à ce prix que nous pourrons vivre un bon Noël.

A M E N

Père Henry

Dimanche 20 Décembre 2020 – Homélie

Dimanche 20 Décembre 2020 – Homélie

IVème dimanche du temps de l’Avent – Année B

« Dieu avec nous »

L’Annonciation de Fra Angelico
Public domain, via Wikimedia Commons

En cette période de l’Avent, nous célébrons la venue de Jésus. L’Avent c’est l’avènement, c’est Jésus qui vient. Nous nous rappelons qu’il est venu dans des conditions misérables lors du premier Noël. Il est venu dans un pays opprimé par une armée étrangère. Il continue à venir dans le monde tourmenté qui est le nôtre aujourd’hui. Il ne vient pas pour résoudre nos problèmes terrestres immédiats mais pour nous libérer de l’esclavage du péché qui nous détourne de Dieu.

Cette venue de Dieu était déjà annoncée dans le livre de Samuel (1ère lecture). À l’époque, l’arche de l’alliance était le symbole de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Mais le roi David n’avait pas compris. Il souhaitait pour Dieu une maison grandiose. Alors Dieu lui fait comprendre qu’il n’a pas besoin d’un temple grandiose. À la lumière des Évangiles, les chrétiens comprendront que le seul vrai temple c’est Jésus lui-même. En lui, c’est Dieu qui se rend présent en chacun de nous.

Dans la seconde lecture, l’apôtre Paul s’adresse à des chrétiens persécutés. Malgré les nombreuses épreuves qui les accablent, ils ont dû apprendre à faire confiance. Ils ne doivent jamais oublier ce Dieu qui s’est fait homme en la personne de Jésus. Cette bonne nouvelle a été “portée à la connaissance des peuples païens pour les conduire à l’obéissance de la foi”. En Jésus, c’est Dieu qui vient à eux pour les sortir de la vie sans but qui était la leur jusque-là. À la suite de Paul et de toute l’Église, nous rendons grâce à Dieu pour cette merveille.

Dans l’Évangile de ce jour, nous avons entendu le récit de l’Annonciation ou plutôt celui de la vocation de Marie. L’ange Gabriel se rend chez elle pour lui annoncer qu’elle a été choisie par Dieu pour être la mère de son Fils. Et Marie répond librement : “Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole”. Cet Évangile est une réponse à la première lecture. Dieu ne veut pas habiter une maison grandiose. Son grand désir c’est d’habiter le cœur des hommes. Il est “Emmanuel”, Dieu avec nous. Il veut que nous devenions familiers de sa présence et que nous cheminions ensemble vers son Royaume d’éternité. Il nous invite à être en communion d’amour avec lui et avec tous nos frères. Tout cela a commencé très humblement, à Nazareth, un petit village dont personne n’avait jamais entendu parler. Marie a répondu oui à l’appel de Dieu. Elle a accepté librement d’être la “servante du Seigneur”. Elle a servi l’humanité en lui donnant Celui qui est venu dans le monde pour le salut de tous les hommes.

Le même Christ veut venir habiter en nous ; c’est là tout le message de Noël. Vivre Noël, ce n’est pas d’abord faire un réveillon. Noël, c’est Jésus qui vient. Il frappe discrètement à notre porte et il attend notre réponse. Le plus beau cadeau de Noël c’est Jésus qui vient demeurer en nous. Accueillir Dieu et le donner au monde, c’est quelque chose d’extraordinaire. Nous y trouvons une joie que personne ne peut nous enlever. Avec lui et avec la Vierge Marie, toutes nos visites deviennent des visitations.

Ce cadeau que nous avons reçu, nous ne pouvons pas le garder pour nous. C’est comme une lumière qui doit être mise sur le lampadaire pour qu’elle éclaire notre monde. Le Seigneur compte sur nous pour lui préparer une place dans le cœur des hommes. Il a besoin de nos mains pour continuer les siennes. Il a besoin de nos lèvres pour prononcer ses paroles. Il a besoin de nos yeux pour voir la souffrance humaine et la soulager. Quelle que soit la question qu’il nous pose, il nous invite à lui dire oui. Avec lui, c’est une grande aventure qui commence. Accepter le Christ et l’offrir au monde c’est vraiment LA chance de notre vie. Comme Paul, nous pourrons dire : “Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi”. En nous rassemblant à l’église, nous avons répondu à l’appel du Seigneur. Chaque dimanche, il rejoint les communautés réunies en son nom. En nous nourrissant de sa Parole et de son Corps, il vient habiter en nous. Il veut être avec nous et en nous pour nous conduire vers le Royaume qu’il est venu annoncer. En ce jour, nous pouvons lui adresser cette prière : “Dieu qui veux habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce, alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure. Amen”

Père Henri

Prière Universelle du 20/12/2020

Prière Universelle du 20/12/2020

Le Seigneur est avec toi.
Pour l’Eglise, signe de la présence de Dieu parmi les hommes. Qu’elle apparaisse aux yeux de tous comme une porte ouverte et une source de vie. Qu’elle soit toujours davantage l’Eglise des pauvres et des saints.

Seigneur, écoute-nous.

Sois sans crainte.
Pour les malades et l’ensemble du personnel soignant. Accorde-leur Seigneur, le savoir et la patience, le tact et la compassion. Inspire-leur le dialogue qui éclaire, les paroles qui apaisent, les gestes qui soulagent et l’amitié qui réconforte.

Seigneur, écoute-nous.

Voici la Servante du Seigneur.
Pour l’ensemble des dirigeants de ce monde. Qu’ils soient toujours à l’écoute du conseil des sages. Qu’ils aient à cœur d prendre des décisions courageuses qui permettent à chacun de vivre dans la paix.

Seigneur, écoute-nous.

L’Esprit Saint viendra sur toi.
Pour tous les membres de notre communauté. Que chacun découvre en lui la présence de l’Esprit afin de faire de notre paroisse une hôtellerie accueillante aux blessés de la vie et aux pauvres

Seigneur, écoute-nous.

Prière Universelle du 13/12/2020 – Soir

Prière Universelle du 13/12/2020 – Soir

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

Noël approche et notre joie d’accueillir le Christ est de plus en plus présente. Nos maisons, nos villes et nos églises se parent de leurs plus beaux habits de lumière. Pour les douze prochains mois, le pape François nous invite à suivre Saint Joseph. Que durant cette année, l’image du discret mais attentif Saint Joseph, nous guide vers toi Seigneur.

Noël approche et notre joie de nous retrouver en famille grandit. Malheureusement nous sommes toujours à la merci de la maladie qui nous touche. Aide tous ceux qui doivent prendre des décisions pour notre pays. Que leurs réflexions soient éclairées et justes.

Noël approche et notre joie est de plus en plus visible. Nos pensons à tous ceux qui ne pourront pas se réunir pour un moment de partage familial, en particulier les prisonniers, les personnes isolées,les malades, les migrants. Donne-nous le courage de partager avec eux un peu de notre joie.

Noël approche et notre joie prend de plus en plus de place. Que notre communauté paroissiale de Soisy / Andilly soit en communion en ce temps de l’Avent. Préparons encore plus nos cœurs à accueillir la venue de l’Emmanuel.

Prière Universelle du 13/12/2020

Prière Universelle du 13/12/2020

Refrain : Dans la joie, Seigneur nous te prions

Refrain

« Le Seigneur Dieu fait germer la justice et la louange devant toutes
les nations » :

Pour que l’esprit de Noël emplisse le cœur des dirigeants politiques d’ici
et d’ailleurs, afin qu’ils recherchent un bien commun universel, respectueux
de toute la Création

Seigneur, dans l’attente de ta venue, nous te prions .

« Cet homme n’était pas la lumière, mais était là pour rendre
témoignage à la lumière » :

Pour que tous les membres de notre communauté de Soisy et Andilly,
nos pasteurs Père Rémy et Père Henri, agissent en artisans de la
diffusion de cette lumière.

Seigneur, dans la joie de ta venue, nous te prions.

« N’éteignez pas l’Esprit mais discernez la valeur de toute chose, ce
qui est bien garder le » :

Pour chacune et chacun, dans nos joies comme nos peines, nos succès
ou nos difficultés, que nous sachions reconnaître ton amour infini et
prendre force en lui.

Seigneur, enfant venu pour nous sauver, nous te prions.

Pour les couples qui cheminent vers le sacrement de mariage au
sein de notre communauté, Clémentine et Alexandre, Alison et Julien, Pauline et Paul, Emmanuelle et Guillaume, Anaïs et Giovanni, Aurélie et Jean Noel, Magalie et Florent. Pour leur préparation, qu’elle soit occasion d’approfondir la nature de leur relation, dans la vérité et l’écoute, dans le partage et la bienveillance, Qu’ils découvrent comment Dieu est au cœur de leur amour. Que notre communauté sache les accueillir.

Seigneur, enfant né au cœur de cette famille si Sainte, nous te prions .

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière,
Que ta lumière, dans tout son éclat,
Nous pénètre jusqu’ au plus profond de nous.
Qu’elle nous indique la direction du chemin d’amour et de paix
Que tu souhaites nous voir prendre et qui conduit vers Toi.
Notre Père qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté, ton amour et ta paix
Soient sur la Terre comme ils sont au Ciel.
Donne-nous en permanence,
Par le pain quotidien,
La force du corps et l’énergie nécessaire
Pour rayonner l’amour que tu nous portes,
Pour partager ce trésor de Foi, d’Espérance et d’Amour
Que tu nous confies,
Pour vivre l’humilité, la générosité du pardon et la réconciliation.
Que nous sachions pardonner
Comme Toi tu nous pardonnes.
Pour cela aide-nous à trouver le chemin du pardon et de la réconciliation,
Aide-nous aussi à lutter contre toute tentation
Et délivre-nous du mal passé, présent et à venir
Car à Toi le règne, la puissance et la gloire pour l’éternité.

Amen !

Bernard Hance

Nouvelles consignes sanitaire

Comme vous les savent les messes on peut reprendre lors du premier dimanche de l’Avent. Suite aux annonces faite le mercredi 2 décembre 2020 les assemblée de nos messe sont autorisés à être composées de plus de 30 personnes à condition de respecter des consignes de distanciation demandées :

  • Utilisation d’un rang sur deux (comme précédemment) ;
  • De laisser deux places vide entre chaque personnes ou groupe familiale.

Nous vous demandons de respecter scrupuleusement ces consignes pour limiter la propagation du virus.

Ces consignes limitent fortement la capacité des nos églises, afin que le de plus grands nombre de personnes puissent venir prendre part à l’eucharistie dominicale voici les différentes messes qui vous sont proposés le week-end :

  • Samedi 28 novembre 2020 à 18h30 en l’église Saint Médard d’Andilly ;
  • Dimanche 29 novembre 2020 à 10h30 en l’église Saint Germain de Soisy-sous-Montmorency ;
  • Dimanche 29 novembre à 18h00 en l’église Saint Germaine de Soisy-sous-Montmorency.

De plus vous, pourrez aussi regarder la messe de notre paroisse sur notre chaîne YouTube dimanche dès 10h00.

https://www.youtube.com/channel/UC3TkPRwE7WZTCwNubeuFbkw

En ce qui concerne les messe de semaine, celles-ci reprennent aussi. Aux horaires habituelles, sauf celle du jeudi soir qui sera à 19h00 afin que ceux qui travaillent, puissent participer.

Nous vous souhaitons un bon chemin dans l’Avent,

Dimanche 6 décembre 2020 – Homélie

Dimanche 6 décembre 2020 – Homélie

IIème dimanche du temps de l’Avent – Année B

Tout au long de la nouvelle année liturgique, la liturgie nous fera entendre l’Évangile selon saint Marc. Aujourd’hui, nous en lisons le commencement. “Commencement”, c’est d’ailleurs le premier mot de cet Évangile. Cela nous renvoie au premier récit de la Création dans le livre de la Genèse : “Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre (Gn 1, 1). C’est une manière de dire que Dieu est le commencement de toutes choses. L’Évangile de Marc nous invite à accueillir Jésus qui fait toutes choses nouvelles. Le chrétien c’est quelqu’un qui commence chaque jour et à toute heure de la journée.

L’Évangile de saint Marc nous présente le “commencement de la bonne nouvelle de Jésus Christ Fils de Dieu”. C’est donc Dieu lui-même qui vient en la personne de Jésus. Cet Évangile s’ouvre par la prédication de Jean Baptiste : “À travers le désert, une voix crie… et Jean Baptiste parut dans le désert”. Alors, on peut se poser la question : pourquoi avoir choisi le désert pour annoncer cette bonne nouvelle ? Pourquoi n’avoir pas choisi un lieu de passage des foules ?

En fait, il y a plusieurs raisons : dans le monde de la Bible, le désert, c’est un lieu symbolique très fort. C’est le lieu de la rencontre avec Dieu. C’est dans cet espace dépouillé qu’il parle au cœur de l’homme pour l’inviter à se convertir : “Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez sa route…” Nous voici donc mobilisés. Nous devons nous arracher à nos fauteuils confortables, retrousser nos manches et mettre la main à la pâte. Se convertir, c’est sortir de nos habitudes sclérosées et de nos lamentations stériles. Jean Baptiste nous recommande d’aplanir la route. Il s’agit d’enlever tous les obstacles pour que le Seigneur puisse passer et que nous puissions le rejoindre.

Le désert est aussi le symbole de l’aridité de nos cœurs. Nous le voyons bien tous les jours : nos cœurs ressemblent souvent à cette terre aride, altérée et sans eau. Pensons à tous ces déserts d’humanité où l’homme est devenu pire qu’un loup pour l’homme, déserts de dignité dans lesquels des hommes et des femmes sont traités comme du matériel qu’on utilise et qu’on jette. Et nous n’oublions pas les nombreux déserts de solitude, les déserts d’amour de ceux qui ne savent pas aimer et ne se sentent pas aimés. Dans tous ces déserts, nous voyons des hommes qui n’arrivent pas à se comprendre ni à se supporter.

Or c’est là que le Christ nous rejoint pour venir nous chercher. L’Évangile commence dans les déserts de nos vies. Dans le sable du désert, il n’y a pas de vie. Mais dès qu’il pleut, le sol se recouvre de végétation et de fleurs. De même, sans la présence du Seigneur, nos vies sont desséchées. Mais Dieu ne nous abandonne pas. Ce qu’il sème en nos cœurs ne meurt jamais. A la première occasion favorable, il se révèle pour transfigurer notre vie.

Dans la première lecture, nous lisons un message de consolation. Cette consolation commence à se réaliser avec la proclamation du prophète Isaïe. Elle s’adresse à un peuple qui souffre de son exil en terre étrangère : Il a été écrasé, humilié. Mais la situation est en train de changer. Dieu va sauver son peuple. Chacun est invité à se redresser et à se reprendre vigoureusement en main. Il s’agit de collaborer ensemble au projet de Dieu qui veut sauver son peuple et lui manifester sa gloire. L’Église d’aujourd’hui nous invite à maintenir le cap sur Dieu. Avec force et parfois avec angoisse, elle reprend le cri des prophètes : “Voici votre Dieu qui ne cesse de vous aimer.”

La seconde lecture est de l’apôtre Pierre. Il s’adresse à des chrétiens qui trouvent que le jour du Seigneur “a du retard”. Il lance une vigoureuse mise en garde contre l’affadissement de l’espérance. Le délai qui nous est laissé doit être accueilli comme un signe de l’infinie patience de Dieu. Il laisse à chacun la possibilité de se convertir. Si le Seigneur prend du temps, c’est pour laisser à l’humanité le temps de mûrir. Mais une chose est sûre : le jour du Seigneur viendra inexorablement et de façon imprévisible. C’est ce message que vient nous rappeler ce temps de l’Avent. L’important, c’est de se tenir tendu vers la pleine réalisation du projet de Dieu. C’est de cette espérance que nous avons à témoigner dans le monde d’aujourd’hui. Cela commence en donnant la première place au Christ dans notre vie. Il n’est pas possible de l’annoncer aux autres si nous ne l’accueillons pas en nous. Noël c’est Jésus qui vient à nous. Vivre Noël, c’est d’abord accueillir cette venue du Sauveur dans notre vie. Il est la source qui vient irriguer nos déserts ; il fait revivre ce que l’on croyait mort. Aujourd’hui, nous te prions, Seigneur, toi qui es le Sauveur et l’Ami des hommes, donne-nous d’être les témoins de ton amour auprès de tous ceux et celles que tu mets sur notre route.

A M E N

Père Henri